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Voyage au Maghreb et en Orient



Samedi soir, l’Espace Fraternité archi-comble a vibré au son du chaâbi marocain, du raï algérien, du mijana libanais…

Samedi soir, l’Espace Fraternité archi-comble a vibré au son du chaâbi marocain, du raï algérien, du mijana libanais…

Ca a chauffé, samedi soir, à l’Espace Fraternité. C’était, le temps d’une soirée qui s’est prolongée jusque tard dans la nuit, la deuxième édition d’Orient de Velours concoctée par l’association Art d’ici et d’ailleurs. Un spectacle mêlant chant, musique et danse, qui a transporté une salle archi-comble du Maroc à l’Egypte, de la Tunisie au Liban, de l’Algérie à la Libye.

C’est le chanteur libanais Camille Nassim qui a ouvert les festivités. Celui qui a notamment accompagné la chanteuse Feyrouz avant d’entamer sa carrière solo, a démontré son art dans les styles typiquement libanais que sont le mawal, le mijana et l’ataba.

Il a été suivi par le groupe tunisien Soleil qui a fait découvrir plusieurs beaux morceaux du patrimoine folklorique du pays.

Place ensuite au raï algérien de Cheb Walid, « une voix chaude, puissante, un peu comme celle de Khaled à ses débuts », selon Samira Cherraj, présidente de l’association Arts d’Ici et d’Ailleurs.

Puis, les chansons égyptiennes portées par la voix de Najat Ghazal ont été suivies par le chaâbi marocain de Jalal El Bhairi.

Enfin, les chanteuses Samira Cherraj et Najat Ghazal ont rendu un hommage à la chanteuse Warda El Djazairya (la rose algérienne), décédée en mai 2012. Avec, pour l’occasion, la participation surprise du danseur Mayodi.

Le tout accompagné par les musiciens de l’association Art d’ici et d’ailleurs.

A la danse, Salma, Chocolata, Hakim et Zomzom ont fait découvrir les différents styles traditionnels, comme le haggala, que l’on rencontre aux abords de la frontière égypto-libyenne, ou la danse du chandelier.

Des élèves du niveau 2 du cours hebdomadaire assuré par Salma au sein de l’association ont également, le temps d’un morceau, fait une belle démonstration de leur art.

Les danseurs ont été rejoints, souvent, par un public qui a visiblement pris autant de plaisir à danser qu’à écouter.

Naï Asmar
Le 11 février 2013
Photos : Michaël Barriera

 

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