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Citoyennes, citoyens, à vous de voter !

Les dimanches
9 et 16 mars,
les Albertivillariens
voteront pour élire
leur conseil
municipal
d’où sortira leur
nouveau maire.
Ces mêmes jours,
les électeurs
du canton Ouest
voteront aussi pour
élire leur conseiller
général qui les
représentera
au niveau
départemental. Compliqué ?
Pour mieux s’y
retrouver, suivez
Aubermensuel
dans l’isoloir…

Les dimanches
9 et 16 mars,
les Albertivillariens
voteront pour élire
leur conseil
municipal
d’où sortira leur
nouveau maire.
Ces mêmes jours,
les électeurs
du canton Ouest
voteront aussi pour
élire leur conseiller
général qui les
représentera
au niveau
départemental. Compliqué ?
Pour mieux s’y
retrouver, suivez
Aubermensuel
dans l’isoloir…

Lire le dossier sur les élections (format pdf - 146.6 ko - 05/03/2008)
L’enveloppe tombe dans
l’urne.
« A voté », valide le
président du bureau. La formule
rituelle est réutilisée
pour chaque électeur.
Une
signature sur la liste d’émargement, et
l’on sort de l’école qui a servi de décor
au scrutin, son devoir de citoyen
accompli.
Pour les électeurs albertivillariens
(suivant la participation), la scène
se répétera à l’identique aux quatre coins
de la ville dans quelques jours.

A en croire les enquêtes d’opinion,
l’élection municipale est, avec le scrutin
de la présidentielle, celui qui intéresse le
plus les Français.
Dans le personnel
politique, ce sont les maires, d’ailleurs,
qui remportent la palme des meilleures
appréciations.
Proximité, politique du
concret, plusieurs raisons expliquent
que ce mandat se détache d’autres.
C’est aussi que l’échelon local apparaît
pour une bonne partie de la population
comme celui sur lequel elle a
le plus de prise.
En clair, un maire est,
sans doute plus que d’autres élus, sous le
regard et l’influence de ses concitoyens.

Il y a 36 782 maires en France

Et puis, il y a le sentiment d’appartenance
qui joue fortement et qui
fait que l’on se sent particulièrement
concerné par ce scrutin-là.
On est
d’une ville ou d’un village, bien moins
d’un département ou d’une région...
Même à Aubervilliers où, pourtant, en
tant que ville de banlieue, le taux de
rotation de la population est plus fort
que la moyenne.

Les maires ? Dans le système républicain
à la française, on y tient tellement
qu’il y en a (précisément) 36 782 sur
le territoire national ! Du premier élu
de la plus petite commune de l’Hexagone,
Rochefourchat (en Rhône-
Alpes), 12 habitants, à l’édile de la plus
grosse, Paris évidemment, qui compte
2 153 600 âmes.

On les apprécie et ils font nombre,
pour autant connaît-on bien leur rôle ?
Pas sûr…
Le scrutin des municipales est lui
aussi touché par une abstention plus
importante qu’avant (autour de 50 % à
Aubervilliers).
Le signe d’un certain
éloignement de la chose publique et
politique, y compris dans sa dimension
locale, le premier maillon de la chaîne
démocratique.
Avec le risque, si l’on y
prend garde, de perdre progressivement
cette culture du collectif dont l’élu de
proximité est un représentant pivot.
Et, on le sait, sans ce sens de l’ensemble, la
communauté se réduit, tôt ou tard, à
une subdivision en groupes à intérêts contradictoires qui tirent chacun de
leur côté et empêchent, en se contrariant
les uns les autres, tout mouvement
vers l’avant. `

Démocratie participative

Ces dernières années, en complément
de la logique de représentation, la
démocratie participative (avec l’apparition
des conseils de quartiers – à
Aubervilliers, plutôt précurseur dans ce
domaine, le mouvement a été initié
il y a dix ans –, des conseils de développement
et des référendums d’initiative
locale) a gagné en force.
C’est, sans
doute, l’une des pistes à creuser encore plus pour redonner de la vigueur
collective à l’action publique.
Reste que
le citoyen sera d’autant plus associé
à la gouvernance locale qu’il aura
fait d’abord le choix de ses élusinterlocuteurs.
Le vote, on y revient, garde donc
toute son importance pour faire
entendre sa voix.
Un devoir, un droit ?
Les deux, mais surtout un geste qui
témoigne, au-delà des sensibilités politiques
propres à chacun (hormis, bien
sûr, les extrémismes), de la volonté d’un
vivre ensemble.

Et dans une époque très abîmée par
le chacun pour soi, cet engagement-là
est des plus précieux…

 

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