Ding, dingue, dong… Notre-Dame
se pare enfin d’une nouvelle vertu !
En effet, depuis le 18 juin, notre
belle église n’est plus ceinte d’échafaudages
et voilà pour marquer la fin officielle des
travaux de restauration du clocher, lancés
par la Ville l’année dernière, cela après des
semaines d’activations ouvrières.
Celles-là auront principalement consisté à
éradiquer le phénomène expansif responsable
des fissures du bâtiment et qui faisait,
en quelque sorte, gonfler les maçonneries.

Dans la foulée, l’on aura ici posé des tirants
de consolidation, remplacé les pierres
de taille endommagées et, in fine, fait de
nécessaires injections dans le sol aux fins
qu’il y en eût là, qui sait,
pour les mille ans à venir...
Content monsieur le
curé ? « Certes, d’autant
que finalement nous
n’avons pas été plus dérangés
que ça, si ce n’est
la poussière », sourit le
Père Benoît Aubert.

De fait, les ouvriers se seront
calés au millimètre
sur l’emploi du temps de
Notre-Dame – messes matinales, funérailles – aux fins de réaliser
leurs interventions dans les moments
les plus opportuns.
Et les cloches dans tout ça, quand reviendront-elles ponctuer le rythme de nos travaux et de nos jours ?
« En réalité, on évitait
de les faire sonner dans le temps de
la restauration, n’hésitant pas à les déclencher
à toute volée les dimanches de
baptêmes.
Pour autant, j’attends que
le chantier soit complètement terminé
[quelques petits travaux de finition pour
la sacristie jusqu’en juillet] pour reprendre
les sonneries horaires, ainsi que celles
annonçant les messes », précise le curé
d’Aubervilliers.

Pour athlétique qu’il fût, ce dernier n’aura
pas recours à la force pour faire tinter les
cloches : de nos jours, c’est un mécanisme
électronique qui y pourvoit…

Eric Guignet
Le 10 juillet 2013