Selon l’évaluation faite par le comité de candidature, l’organisation des JO à Paris permettrait d’accroître le PIB (produit intérieur brut) de la France de 6 milliards d’euros par an, de 2005 à 2012. Le chiffre donne le tournis.

Il faut dire que, depuis Coubertin,
le rendez-vous sportif mondial est devenu une gigantesque entreprise commerciale.
L’enjeu économique est tel que le GIP Paris 2012 table
sur la création de 60 000 emplois sur la période dans les secteurs du commerce, du tourisme et des loisirs.
Pour Aubervilliers (et Saint-Denis),
où se déroulerait près de la moitié des épreuves, l’intérêt à faire partie de l’aventure olympique dépasse donc de loin la satisfaction de voir leur territoire mis en lumière lors de la grande fête sportive.
Comme pour le Mondial 98, un accord avec les entreprises de BTP chargées de construire les nouveaux équipements, comme le Centre nautique au Landy, devrait permettre de recruter localement.
Et puis il y aurait les chantiers du métro et du tramway
qui viendraient s’ajouter à cette
frénésie d’aménagements.

Au chapitre des retombées indirectes, l’obtention des JO garantirait, par exemple, l’arrivée d’un Sheraton
(4 étoiles, 416 chambres) à la Porte d’Aubervilliers.
Quant à l’après JO, l’exemple du redécollage de la
Plaine Saint-Denis suite à la
Coupe du Monde de football présage des importantes répercussions
économiques qu’Aubervilliers peut espérer d’un gain de notoriété.

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