Le couffin justifie les moyens
Concrétisation des projets d’accueil des tout-petits, l’on inaugure à répétition sur la ville :
crèche associative Scoubidou – le 14 septembre dernier – et crèche Annicke Kélébé
le 10 octobre.
Concrétisation des projets d’accueil des tout-petits, l’on inaugure à répétition sur la ville :
crèche associative Scoubidou – le 14 septembre dernier – et crèche Annicke Kélébé
le 10 octobre.
Concrétisation des projets d’accueil des tout-petits, l’on inaugure à répétition sur la ville :
crèche associative Scoubidou – le 14 septembre dernier – et crèche Annicke Kélébé
le 10 octobre.
On a du mal à concevoir que, quelques
mois avant l’ouverture de Scoubidou,
le 8 de la rue Paul Bert n’était
qu’un entrepôt en désuétude.
L’inauguration
de la toute nouvelle crèche associative, ouverte
depuis le 20 juin, aura permis à un public
nombreux – habitants du quartier, professionnels
de la petite enfance et élus – de
prendre acte d’une bien belle réalisation.
Dans un espace intelligemment aménagé
et décoré, les mamans des Thomas, Tairys
et autres bout’chous peuvent arborer un
grand sourire : « Je prépare actuellement
le concours d’aide-soignante et Scoubidou
me permet de concilier ma vie professionnelle
et le quotidien d’une maman.
Sans
cette solution, je n’aurais pas pu poursuivre
mon projet », explique Audia, 25 ans.
Berceaux, boulot, dodo
Ouvert de 6 h 30 à 19 h 30, l’établissement
géré par l’Institut d’éducation des pratiques
citoyennes (IEPC) propose un multi-accueil
avec cette singularité que, sur les 50 berceaux
disponibles, 25 sont effectivement réservés
à des familles bénéficiaires du RSA ou
des Assedic et inscrites dans des dispositifs
locaux d’insertion et d’accompagnement
vers l’emploi : « Voilà pour permettre aux
parents – une large majorité de femmes seules
en l’occurrence – de se consacrer efficacement
à la recherche d’une formation ou
d’un emploi », explique-t-on à l’IEPC qui s’implante pour la première fois sur le 93.
L’association dispense notamment différents
cycles de formations vers des métiers d’auxiliaire
de vie ou d’aide à la petite enfance.
Dans un département qui connaît un retard
notable en matière d’accueil des tout-petits,
le projet Scoubidou fait l’unanimité :
« Un accueil de grande qualité c’est aussi favoriser
l’épanouissement des citoyens de
demain », a estimé Stéphane Troussel, président
du Conseil général de la Seine-Saint-
Denis.
Le CG et la Caisse d’allocations
familiales (Caf) ont d’ailleurs soutenu financièrement
la réalisation de cet établissement
: tout comme la ville qui, pour 2012,
contribue au fonctionnement de Scoubidou
à hauteur de 194 116 €.
Autre contribution municipale : 513 741 €
pour la crèche Annicke Kélébé au 15-15
bis avenue de la République et que l’on
inaugurera le 10 octobre prochain.
Soient
35 berceaux de plus, dont 20 réservés au
personnel communal… Ce qui libérera de
la place dans d’autres établissements.
Eric Guignet
Le 4 octobre 2012
3 questions à Benoît Logre, maire-adjoint en charge de la Petite enfance
L’offre de berceaux supplémentaires
suffit-elle à couvrir la demande ?
Non, même si l’offre s’est acrue de quatre
ouvertures ces derniers mois : avec la
micro-crèche du Long Sentier, Houlabaloo
au Landy, Scoubidou et la crèche Annicke
Kélébé, ce sont 115 berceaux supplémentaires
mis à disposition.
La réalité c’est aussi 1 500 naissances par an sur
Aubervilliers.
Reste que dans le 93, nous
sommes dans le peloton de tête des villes
qui concentrent notablement leurs efforts
sur la petite enfance.
Le partenariat entrepris avec l’IEPC
semble tout à fait prometteur…
Oui et il répond à notre intention de diversifier
l’offre d’accueil.
Cela au moyen
de partenaires associatifs – projets Scoubidou
et Houlabaloo – ou privés comme
pour la crèche Kélébé.
Ici la Ville a réservé
l’intégralité des places, encaisse les
recettes et paie une facture annuelle au gestionnaire.
Cela nous permet de garder le
contrôle en cas de défaillance.
En outre, les projets de crèches d’entreprise
sont envisageables s’ils sont adossés
à un acteur économique solide.
Quid de l’accueil individuel ?
C’est un réel enjeu pour nous qui cherchons
à rapprocher l’offre et la demande en
organisant chaque année une journée d’information
sur ce mode de garde.
On renforce nos liens avec les deux réseaux
d’assistantes maternelles présents
sur la ville, et on crée une halte-jeux au
futur centre social Roser, au Landy.
On relocalise le Relais d’assistantes maternelles
Pesqué au 44-46 rue Danielle
Casanova pour y réaliser un grand pôle
famille avec ludothèque, point petite enfance
ainsi qu’une extension du centre social
Maison pour tous Berty Albrecht.
Ici,
l’accueil et l’information des familles en
matière de garde individuelle seront largement
améliorés.
Propos recueillis par E. G.