Le parc Georges Valbon à la Courneuve doit rester un espace de nature
Le Parc Georges Valbon, du fait de sa grande superficie, abrite une faune et une flore unique pour le département, c’est son principal poumon vert. Depuis des générations, un public familial se l’est approprié.
Le Parc Georges Valbon, du fait de sa grande superficie, abrite une faune et une flore unique pour le département, c’est son principal poumon vert. Depuis des générations, un public familial se l’est approprié.
Le Parc Georges Valbon, du fait de sa grande superficie, abrite une faune et une flore unique pour le département, c’est son principal poumon vert. Depuis des générations, un public familial se l’est approprié.
Parce que ce parc est un espace de respiration et de loisirs dans un département fortement urbanisé et parce que les infrastructures ferroviaires et routières (A1, A86) ont limité son accès, les maires des villes voisines se sont engagés depuis de nombreuses années sur la nécessité de son insertion urbaine.
Le projet dit de « Central Parc » du Grand Paris, annoncé par le premier Ministre dans le cadre d’une Opération d’Intérêt National (OIN) réduirait à néant ces efforts et rognerait cet espace de nature pourtant indispensable à la Seine-Saint-Denis.
D’autres territoires d’Ile-de-France comme Boulogne, Saint-Cloud, Saint-Maur ou encore Vincennes parmi les plus riches continuent à engranger les bénéfices de politiques d’exclusion au mépris de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU). Ces villes devraient pourtant être contraintes par l’État à construire les logements qui manquent aux habitants de la région.
Le Premier Ministre, au lieu de décider d’un trait de plume de bâtir 24 000 logements sur le parc, devrait entendre raison à l’approche de la conférence mondiale climat-énergie qui se tiendra à deux pas du parc en décembre prochain.
Pascal Beaudet
Maire d’Aubervilliers
Conseiller départemental
Vice-président de Plaine Commune
Le 11 mai 2015