Rythmes scolaires : peut mieux faire
La Ville engage une concertation avec ses partenaires publics et privés lors d’une conférence débat (8 février) et lors de réunions publiques (3, 9 et 17 mars).
La Ville engage une concertation avec ses partenaires publics et privés lors d’une conférence débat (8 février) et lors de réunions publiques (3, 9 et 17 mars).
La Ville engage une concertation avec ses partenaires publics et privés lors d’une conférence débat (8 février) et lors de réunions publiques (3, 9 et 17 mars).
Semaine des quatre jours ? Rétablissement
du samedi matin ? Du mercredi
matin ? Plus ou moins de vacances
?
Autant de questions que se posent
aussi bien les pouvoirs publics que les professionnels
qui encadrent les enfants à
l’école et, désormais, la municipalité.
« Le lien entre le rythme de l’enfant et de
la famille et le rythme scolaire doit être
au coeur de notre politique éducative »,
affirmait, en 2009, Daniel Garnier, maire-adjoint
à l’Enseignement.
Après la suppression
de l’école le samedi matin, sans
aucune concertation avec les communes,
les quatre jours de cours se révèlent chargés
et épuisants pour les écoliers.
Un rythme qui ne satisfait personne et qui fait l’unanimité
contre lui.
Néanmoins, il semble
bien difficile de bouger cet acquis, malgré
le bénéfice dont pourraient en tirer les
enfants.
Partant de ce constat, la municipalité lance
une concertation publique auprès des familles,
des enseignants et des représentants
des parents d’élèves, avant de livrer
ses conclusions à l’Education nationale
qui mène, de son côté et en même temps,
une vaste réflexion sur le sujet.
« Il est probable
que l’organisation du temps scolaire
va être modifiée par l’Etat.
Il nous
faut donc anticiper ce qui peut se décider
car il n’est jamais bon d’être pris au dépourvu », assure Daniel Garnier.
D’autant
que la Ville serait mise à contribution
financière dès lors qu’il faudrait rallonger
la pause déjeuner, mettre en place des activités
périscolaires, ouvrir les écoles le
mercredi…
Alors, après une première rencontre,
en novembre 2010, qui réunissait
les professionnels de l’animation, une
conférence publique est programmée pour
le 8 février, en présence de François Testu,
un chronopsychologue membre du comité
de pilotage de la Conférence nationale
sur les rythmes scolaires.
Trois autres réunions
devraient suivre, les 3, 9 et 17 mars
prochains dans trois quartiers afin de
permettre à un maximum de parents d’y
assister.
Rappelant que « l’on reste tributaire des
décisions de l’Etat », Daniel Garnier aimerait
quand même qu’Aubervilliers apporte
sa contribution pour trouver la meilleure
issue possible :
« Celle qui favorise,
en premier lieu, les enfants, sans léser le
bon fonctionnement de la famille, et permet
aux professeurs d’exercer au mieux
leur mission ».
Maria Domingues
Le 2 février 2011
CONFÉRENCE-DÉBAT
En présence d’un chronopsychologue.
Mardi 8 février à 18 h
Hôtel de ville
2 rue de la Commune de Paris.
RÉUNIONS PUBLIQUES
Jeudi 3 mars à 18 h
Ecole Albert Mathiez
2 rue Edgar Quinet.
Mercredi 9 mars à 18 h
Ecole Firmin Gémier
14 rue Firmin Gémier.
Jeudi 17 mars à 18 h
Ecole Wangari Maathai
16 rue Paul Doumer