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Quelques rappels utiles à l’éducation de l’enfant piéton

Avec la rentrée scolaire, le train-train quotidien reprend,
les va-et-vient jusqu’à l’école aussi.

Avec la rentrée scolaire, le train-train quotidien reprend,
les va-et-vient jusqu’à l’école aussi.

Fait notable, de plus
en plus d’enfants,
en élémentaire, s’y rendent seuls.
Ici,
le rôle des parents est essentiel dans l’éducation routière.
Bien sûr, à Aubervilliers, la direction Prévention et Sécurité met en œuvre une série d’actions à destination des jeunes publics : sensibilisation à la dangerosité sur le chemin de l’école, aménagements de voirie pour mieux sécuriser les abords des établissements scolaires...

Pour indispensable que soit cette démarche, le rôle des parents se révèle prépondérant.
En effet, le risque piéton fait son apparition dès l’âge de 3 ans pour aller s’accroissant : le pic correspond à l’entrée au collège, soit au moment où l’enfant effectue seul le trajet scolaire.
Dès lors, la sécurité de l’enfant piéton n’est pas complètement maîtrisée...

Alors que de plus en plus d’enfants de l’élémentaire tendent à prendre en solo le chemin de l’école, rappelons que, avant 7 ans, ils ne doivent pas rester seuls dans la rue : vulnérables car l’appréciation des vitesses et des distances est encore aléatoire, le champ de vision réduit, les perceptions sonores imprécises...

Pour qu’à partir de 7 ans l’enfant puisse se déplacer en toute sécurité, deux conditions sont préalables : tout d’abord, le trajet doit être court et facile (peu de traversées de routes, itinéraire bien mémorisé).
Ensuite, il est nécessaire d’avoir pris le temps de faire découvrir à l’enfant les dangers qui jalonnent le chemin.

Voilà qui implique un apprentissage initial, entrepris dès les premiers temps de la scolarité. Au final, on dira que l’enfant piéton doit être en mesure de mener un adulte à l’école en se passant de son aide...

Pour parvenir à ce résultat, il faut agir de sorte que le trajet scolaire soit un moment éducatif.
Ainsi, on prendra soin de partir suffisamment à l’avance pour éviter tout stress de retard, et donc de réaction imprévisible (quand on est pressé, on fait souvent n’importer quoi !).
On donnera en permanence la main à l’enfant, cela en marchant aux abords des murs... jamais près du trottoir.

Chemin faisant, chaque point qui présente un danger potentiel doit être indiqué (sortie de garage, parkings...), de même que tout « événement » ponctuel sera matière à explication : mais oui, cette auto stationnée sur le trottoir, ces travaux qui obligent à un contournement...

On utilisera une rue calme pour l’apprentissage de la traversée de rue.
Bien sûr, les conditions de déambulation évoluent avec la luminosité (jour/nuit), les conditions météorologiques et saisonnières (pluies, verglas, feuilles mortes qui rendent la chaussée glissante).

De fait, cet apprentissage particulier renvoie à une compétence plus globale de perception intelligente de l’environnement : je vis avec les autres piétons, motards, automobilistes...

Le mot de la fin est pour les parents. L’enfant apprend d’abord et surtout par imitation... ce qui signifie que, toujours, il convient de respecter les règles de bonne conduite piétonnière.

Eric Guignet
Le 6 septembre

 

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