Ce qui va et ne va pas
Les 4es Assises de la Propreté et du Cadre de vie ont eu lieu le 8 décembre dernier. Retour sur ce qui va et ne va pas...
Les 4es Assises de la Propreté et du Cadre de vie ont eu lieu le 8 décembre dernier. Retour sur ce qui va et ne va pas...
Les 4es Assises de la Propreté et du Cadre de vie ont eu lieu le 8 décembre dernier. Retour sur ce qui va et ne va pas...
Télécharger les résultats de l’enquête (format pdf - 3 Mo - 04/01/2013)
L’exercice est désormais bien connu.
Chaque début décembre, se tient
une nouvelle édition des Assises de
la Propreté, de l’Hygiène publique, du
Cadre de vie et de l’Embellissement.
L’occasion
donnée de débattre publiquement
sur ces sujets, entre habitants, élus et techniciens
de la Ville et de la communauté
d’agglomération.
Si l’affluence était en baisse cette année en
ce samedi particulièrement froid, les
échanges n’en ont pas été moins intéressants.
D’emblée, Véronique Hammache, l’adjointe au maire déléguée à la
Propreté, a indiqué que l’année
2012 avait été placée, concernant
son domaine, sous les signes de la
lutte contre les dépôts sauvages, du développement
durable et d’une communication
améliorée.
Evelyne Yonnet, la première adjointe, a
rappelé qu’Aubervilliers comptait 45 km
de voirie à nettoyer et à entretenir quotidiennement.
Jean-François Monino, à la
fois adjoint au maire délégué aux Travaux
et vice-président de Plaine Commune à
la Gestion des déchets, a souligné l’important
plan engagé depuis deux ans pour
remettre à niveau le réseau viaire de la ville.
Qu’en disent les Albertivillariens ? Leur jugement
est sévère.
Du moins pour ceux
qui ont répondu à l’enquête annuelle du
baromètre de la propreté : une quarantaine
de questions à renseigner sur la base du
volontariat (avec une urne en mairie et sur
le site Internet de la Ville).
Consensus autour du travail réalisé
Sur les 170 répondants, les trois-quarts
considèrent que la propreté de leur rue et
de leur quartier n’est pas satisfaisante.
Un
jugement qu’il faut détailler pour en comprendre
le sens. En effet, au fil des questions
posées, une tendanc
e se dégage : c’est
moins la qualité du service rendu en matière
de nettoyage qui est en cause que l’incivisme
trop commun qui rend la ville sale
en un rien de temps.
Poubelles vidées, affiches
sauvages enlevées, nettoyage après
les marchés, balayage des rues, une majorité
considère que le travail, même s’il peut
s’améliorer ici et là, est globalement fait.
Et,
ce samedi en mairie, les remarques de l’assistance
iront dans le même sens.
Ce qu’il manque, en revanche, pour les sondés, ce sont des sanctions. Plus d’information
et plus de répression pour réduire
les incivilités, c’est leur propos.
Sur
les dépôts sauvages pour l’Unité territoriale
Propreté, comme pour la mécanique sur la
voie publique pour la Police municipale,
les résultats 2012 ont été dévoilés dans la
foulée du sondage.
Avec une hausse des
mises en demeure (+ 45 %) et des notes de
frais (+ 15 %) émises concernant les dépôts
et un nombre de 224 PV dressés s’agissant
de la mécanique sauvage.
Point positif du baromètre : le sentiment
que la propreté des espaces verts s’améliore.
Une tendance observée dans les trois
dernières enquêtes annuelles.
A propos
d’espaces verts, l’Unité territoriale a rappelé
les efforts entrepris en 2012 : 358 000
fleurs plantées, une cinquantaine de nouveaux
arbres, l’ouverture du square Emilienne
Moreau-Evrard au coeur du quartier
Heurtault, ainsi que des espaces
Colette Meynard et Claude Goislot dans
le secteur Hémet-Casanova.
Côté voirie et réseaux, c’est la place du
Front populaire et son aménagement qui a
concentré les efforts les plus spectaculaires.
Mais, au total, ce sont une quinzaine
de rues qui ont bénéficié de travaux
(réfection de la chaussée, des trottoirs et de
l’éclairage public, pose de potelets, de barrières,
de ralentisseurs, etc.).
Dans l’assistance, si l’on a noté les efforts,
certains ont regretté le manque d’investissement
collectif.
« Où sont les habitants ?
Nous ne sommes pas assez nombreux à
nous battre sur ces questions. »
D’aucuns
réclamant même que la municipalité assume
un rôle plus mobilisateur.
Grégory Paoli
Le 4 janvier 2013