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Commémoration de la libération d’Aubervilliers

Le 25 août, pour le 67e anniversaire de la libération, La municipalité baptisera le square de la rue Quinet du nom d’Emilienne Moreau-Evrard, Compagnon de la Libération. Ce moment sera suivi à 11 h en mairie de la cérémonie officielle de la libération de Paris et de ses environs.

Pour le 67e anniversaire de la libération, La municipalité baptisera, ce jeudi 25 août à 10 h, le square de la rue Quinet du nom d’Emilienne Moreau-Evrard, Compagnon de la Libération. Ce moment sera suivi à 11 h en mairie de la cérémonie officielle de la libération de Paris et de ses environs.

"Emilienne la Blonde", c’était son pseudonyme de résistante, aura été l’une des six seules femmes à avoir été faite Compagnon de la Libération.
Née dans une famille de mineurs, elle vit dans le Nord, à Loos-en-Gohelle, au moment où éclate la Première Guerre Mondiale. La ville tombe aux mains des Allemands à la fin 14. En septembre 1915, les troupes britanniques lancent une offensive pour la reprendre. A 17 ans, Émilienne va s’y distinguer. Dès le début des opérations, elle passe des informations aux Anglais qui leur permettent de prendre à revers l’ennemi. Au plus fort des combats, Elle organise un poste médical dans sa maison et fait le coup de feu, abattant quatre soldats allemands. L’héroïne de Loos est citée à l’ordre de l’armée (Croix de guerre) par le général Foch, reçue par le président de la République, Raymond Poincaré, puis à Londres par le roi George V.
Le Petit Parisien fait paraître son histoire. On utilise son image pour entretenir le moral. Entre les deux guerres, un film australien lui sera consacré.

En juin 1940, elle est mise en résidence surveillée par les autorités allemandes. Fin 40, elle entre en résistance aux côtés de son mari. Elle utilise plusieurs pseudonymes, dont Jeanne Poirier et Émilienne la Blonde. Traquée par les Allemands, elle échappe plusieurs fois à l’arrestation et parvient à rejoindre Londres le 7 août 1944. Le général de Gaulle la décore en août 1945 à Béthune.

De 1945 à 1963, Emilenne Moreau-Evrard sera membre du Comité directeur de la SFIO. À l’aube de la Cinquième République, elle abandonne ses activités publiques et publie ses mémoires. Elle décède le 5 janvier 1971.

 

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