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En rangs serrés

Pour accueillir tous les élèves à la rentrée, il a fallu cette année encore ouvrir plusieurs
classes. Dans le même temps, un nouveau groupe scolaire est en construction,
rue Henri Barbusse, et un autre est en projet dans le quartier du Marcreux.

Pour accueillir tous les élèves à la rentrée, il a fallu cette année encore ouvrir plusieurs
classes. Dans le même temps, un nouveau groupe scolaire est en construction,
rue Henri Barbusse, et un autre est en projet dans le quartier du Marcreux.

Chaque rentrée est un défi. Pour les
élèves bien sûr, qui ont retrouvé le
4 septembre cartables et tableau
noir.
Mais aussi pour la municipalité, qui
a dû cette année encore assurer l’accueil
de 225 enfants supplémentaires en maternelle
et en élémentaire.
D’où l’ouverture de
9 classes en plus.
« Avec les nouvelles constructions de logements
et un boom de la natalité sur la
ville, nous devons répondre à des besoins
croissants à chaque rentrée
 », explique
Claude Pons, responsable du service Enseignement
de la Ville.
Néanmoins, faute
de place, il s’est avéré impossible d’augmenter
la capacité d’accueil du groupe
scolaire intercommunal Maria Casarès-
Robert Doisneau.
Une quarantaine d’enfants
du Landy a été réorientée vers des
écoles du centre-ville (Balzac et Stendhal),
et un transport scolaire municipal a été mis
en place.

Autre bémol, si la municipalité, pour assurer
l’ouverture de 50 classes en quatre
ans, « a toujours obtenu de la part de
l’Education nationale les créations de postes
d’enseignants demandées
 », comme le
note Daniel Garnier, maire adjoint à l’Enseignement,
il y a eu dans le même temps
10 postes supprimés dans le système d’accompagnement
Rased, dédié aux élèves
en difficulté.
Celui-ci fait ainsi office de
« variable d’ajustement », déplore l’élu, et ses psychologues et enseignants tournent
désormais entre plusieurs écoles. Par
contre, une nouvelle Clis (Classe d’inclusion
scolaire) a vu le jour au sein de l’école
Babeuf, et accueille ainsi depuis la rentrée
12 enfants en situation de handicap.
Pour anticiper les rentrées à venir, et leur
lot prévu d’élèves en plus, la municipalité
prévoit l’ouverture d’un nouveau groupe
scolaire de 24 classes et 2 centres de loisirs,
rue Henri Barbusse, à la rentrée prochaine.
Les premières pierres ont été posées
cet été.

Vue intérieure du futur groupe scolaire, rue Henri Barbusse, conçu par le cabinet d’architecte Philéas.

Tableaux numériques et vidéoprojecteurs interactifs

Placé sous le signe de l’innovation, ce
groupe scolaire sera équipé de tableaux
numériques, de vidéoprojecteurs interactifs,
de tablettes tactiles.
Il comprendra
aussi 2 grandes salles d’évolution. « Nous
avons pensé cette école avec des yeux d’enfants.
Nous voulons qu’ils l’aiment !
 » explique
le cabinet Philéas, architecte du
projet, qui prévoit des plafonds acoustiques
et des matériaux pérennes dans les
classes, des sols souples et des équipements
ludiques dans la cour.
De plus, malgré
la configuration du terrain, cerclé de
hauts bâtiments et disposant d’un accès
réduit sur la rue, les architectes ont tenu à
ce que l’établissement soit tant que possible un « morceau de ville », avec notamment
la création d’une rue intérieure qui
débouche de chaque côté, et un parvis ouvert
et couvert.

Un autre groupe scolaire, également de 24
classes, est d’ores et déjà programmé et
ouvrira ses portes deux ans plus tard dans
le quartier du Marcreux.
Si d’un côté on poussait les murs pour accueillir
tous les élèves, de l’autre les services
municipaux ont assuré, durant les
vacances d’été, une série de travaux d’entretien
dans les écoles primaires existantes.
Dans le groupe scolaire Paul Bert, le plancher
de 2 classes, qui menaçait de rupture
en raison de poutrelles métalliques abîmées
par le temps, a été entièrement refait.
Une ancienne et volumineuse cheminée
a été démolie, un système de chaudière
à ventouse – moins polluante et encombrante
– installé.
Dans le réfectoire et dans
8 classes, la peinture au plomb a été décapée
et remplacée par une peinture aux normes.
Un coup de frais par la même occasion
 !
A Jean Macé-Condorcet et au 3e
étage de Paul Langevin, les sanitaires ont
été rénovés.
Enfin, à Edgar Quinet, c’est en
sous-sol que les équipes ont travaillé, reprenant
le réseau d’assainissement des sanitaires
qui se fissurait.
Pour assurer une rentrée réussie, il faut
s’affairer à tous les étages !

Naï Asmar
Le 5 septembre 2012

 

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