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Percée dans le Fort

Les possibilités d’accès au futur site de l’ecoquartier au Fort d’Aubervilliers, seront évoquées lors de la restitution des ateliers participatifs du 20 juin 2012 et lors de la réunion publique de clôture du 27 juin prochain.

Les possibilités d’accès au futur site de l’ecoquartier au Fort d’Aubervilliers, seront évoquées lors de la restitution des ateliers participatifs du 20 juin 2012, et lors de la réunion publique de clôture du 27 juin prochain.

Un espace aujourd’hui quasi « inaccessible ». C’est ainsi que Philippe
Madec
, architecte du projet de réaménagement
du site du Fort d’Aubervilliers,
qualifie les anciennes fortifications et la
nature foisonnante qui les entoure, nichées
entre le théâtre équestre Zingaro, les jardins
familiaux, la gendarmerie et une casse.
Rares
sont les Albertivillariens (et les Pantinois)
qui, malgré leur proximité, ont pu observer
de près ce patrimoine historique et naturel.
L’architecte souhaite donc « rendre public
l’intérieur du Fort
 », par la création d’espaces
verts accessibles à tous.

Pour en discuter,
une trentaine de personnes – représentants
des jardins familiaux, artistes
hébergés dans le site, commerçants de proximité,
habitants des alentours – participaient,
ce soir du 15 mai, à l’atelier participatif Vie
quotidienne et programmation urbaine organisé
dans le cadre du processus de concertation
en vue de la création de la Zone
d’aménagement concertée (ZAC).
A l’ouest, les quartiers d’Aubervilliers –
Maladrerie et Emile Dubois – sont séparés
du site de la ZAC par un axe routier, la
RN2.
Comment assurer la continuité urbaine
avec le futur écoquartier de 1 800 logements,
les commerces, les équipements,
les 40 000m2 de locaux d’activités qui devraient
être aménagés – petit à petit d’ici
vingt ans – de l’autre côté de la nationale ?
« Autant de pistes de programmation pour
ouvrir la discussion
 », explique l’animateur
de l’atelier.
Les moyens mis en oeuvre pour
attirer des commerces diversifiés, les équipements
de loisirs, les possibilités de stationnement,
sont mis en avant par les participants.
Tout comme, en marge du projet, la
requalification de la nationale en « boulevard
urbain
 », avec « des points de jonction
pour la rendre facilement franchissable
 ».

A la frontière du site avec Pantin et la cité des
Courtillières, l’architecte propose de créer
des accès par les jardins familiaux, vaste ensemble
de plus de 250 parcelles cultivables
qui bordent la façade nord du Fort.
Les représentants
de ces jardins sont consultés sur
les tracés des potentielles voies traversantes,
pour une cohérence avec l’existant.
Ensuite, pour les relier aux remparts, il faudra franchir
les douves (fossés qui bordent les remparts)
« et prendre en compte un fort dénivelé », relève la peintre Laurence Favory,
qui a aménagé depuis dix ans son atelier
dans une ancienne casemate située dans les
fortifications.
Ravie qu’un projet émerge
enfin, « attachée aux sonorités, aux reliefs
et à la nature des abords du Fort
 », elle participe
aux discussions pour transmettre sa
connaissance du site dans l’espoir que, une
fois ouvert au public, il gardera malgré tout
sa précieuse singularité.

Naï Asmar

RESTITUTION DES ATELIERS PARTICIPATIFS
Mercredi 20 juin
, 19 heures
Ecole Joliot Curie

RÉUNION PUBLIQUE DE CLÔTURE
DE LA CONCERTATION
Mercredi 27 juin
, 19 heures
Hôtel de Ville

Pour en savoir plus sur le projet et donner son avis en ligne :
www.fortaubervilliers.fr

 

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