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Du grand MMA à Môquet



Il en fallait de la moelle pour organiser un 100 % Fight à Aubervilliers… ce 12 novembre-là devrait rester dans les annales du Mixed Martial Arts : top niveau des combattants et organisation optimale, comme toujours. Total respect Stéphane « Atch » Chaufourier.

Il en fallait de la moelle pour organiser un 100 % Fight à Aubervilliers… ce 12 novembre-là devrait rester dans les annales du Mixed Martial Arts : top niveau des combattants et organisation optimale, comme toujours. Total respect Stéphane « Atch » Chaufourier.

« Je viens sur tous les événements de Atch et franchement, celui d’Auber là, c’est le meilleur que j’ai pu voir », recueillait-on à la sortie du 100 % Fight, 7e édition.
Parole d’aficionado ça… et quand bien même l’on n’émargerait pas au rang des connaisseurs de cette discipline – les phases de combat au sol sont certainement moins lisibles pour le néophyte – l’intensité, l’engagement, le courage dont ont fait montre les combattants ce samedi soir-là… tout cela valait largement le détour.

Bonne ambiance à Guy Môquet, le gymnase comble et ses gradins remplis de supporters prompts à la vanne : « Vas-y, tu peux te faire un Schmidt ! », balançait-on au Bastiais Antoine Poli à l’entame de sa confrontation avec Thomas Coste, policier à Aubervilliers et poulain de la Atch Academy.
Le corse contre le flic, ça a cogné sec et, en dépit du courage de l’insulaire, Thomas Coste l’emporte (par arrêt du médecin) après avoir ouvert une arcade sourcilière méridionale…
Dans ce concert de clés et de soumissions, les albertivillariens drivés par ChaufourierLéon Kenge, Franck Guillot – ont pris le meilleur sur leurs opposants.

Mention spéciale ici à Sadio Cissé (match nul), littéralement carbonisé et sur ses jambes jusqu’au terme des 2 rounds de 5 minutes…
La soirée se terminait sur deux « main events » de folie : en moins de 93 kilos, Boubacar Balde (Atch Academy) a soumis le musculeux Bakary El Anwar, cela dans un climat électrique.

Juste avant, l’on avait atteint des sommets d’intensité avec « le » combat opposant Mansour Barnaoui à Araik Margarian, en moins de 70 kilos.
Sûr qu’on adore Mansour, impressionnant d’humilité, de densité physique et d’agressivité… mais on aura apprécié le mental et l’esprit d’Araik qui ramasse deux coup de genoux au menton sans tomber !
Pour tomber, in fine, pris au sol tout adepte de Sambo qu’il fût.
Mansour Barnaoui – 18 ans seulement – est grand !

Eric Guignet
Le 15 novembre 2011

Photos : Willy Vainqueur

 

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