Pour un air plus propre
Visites de sensibilisation dans les garages,
pressings et chantiers pour visite de sensibilisation en matière de qualité de l’air et de traitement des déchets produits.
Visites de sensibilisation dans les garages,
pressings et chantiers pour visite de sensibilisation en matière de qualité de l’air et de traitement des déchets produits.
Visites de sensibilisation dans les garages,
pressings et chantiers pour visite de sensibilisation en matière de qualité de l’air et de traitement des déchets produits.
Sa mallette sous le bras, Malik Henni-
Chebra longe la rue du Goulet, derrière
le marché du Centre.
Puis, cet inspecteur du service municipal Santé-
Environnement pénètre dans un garage automobile.
Il y effectue une nouvelle visite
de sensibilisation en matière de qualité de
l’air et de traitement des déchets produits.
« Entre juillet et septembre, nous avons
été voir, sans les prévenir au préalable, environ
quatre-vingt-dix garages, pressings
et chantiers. Ceci, pour constater leurs
pratiques et les informer si besoin des règles
à observer. Maintenant, nous y retournons
pour vérifier si nos recommandations
ont été appliquées », explique
l’inspecteur habilité.
A chaque type de déchets, un circuit spécifique
A l’entrée, il observe que des bennes sont
disposées pour trier les déchets : parechocs,
pièces en plastique, tôles… Un bon
point.
Chaque type de déchets produit
par ces activités, qu’il soit dangereux ou
non, doit emprunter un
circuit spécifique : déchèterie,
recyclage par
une entreprise spécialisée…
« Certains les jettent
malgré tout dans
les poubelles à ordures
ménagères », relève l’agent.
Dans l’atelier,
un peu plus loin, un carrossier brique une
voiture. « Même ce chiffon doit être recyclé.
Direction la déchèterie dans une borne
spéciale ».
Alerter et accompagner
Une fois dans la cabine de peinture, il vérifie
l’état des filtres à l’entrée des évacuations
au sol et au plafond, qui doivent être
changés régulièrement, et rappelle que la
cabine doit être examinée une fois par an
par un bureau de contrôle.
« La première visite tombait très bien car
je venais d’ouvrir, assure M. Ayadi, le gérant.
On m’a expliqué que je devais tenir
un cahier de bordereaux de suivi des déchets,
à faire tamponner et à conserver.
Ce que je fais désormais ».
Après cette rencontre, il a reçu un courrier récapitulatif
détaillé sur les aspects environnementaux
propres à son activité.
« Notre rôle est avant tout d’alerter et d’accompagner,
insiste Malik Henni-Chebra. Mais si cela ne suffit pas, une troisième série
de visites est prévue avec mises en demeure
à la clé ».
Ceci, en cas d’atteinte à la qualité
de l’air, mais aussi d’installations bruyantes
qui ne respecteraient pas les horaires et niveaux
réglementaires d’émissions sonores.
Naï Asmar
Le 5 mars 2014
SERVICE SANTÉ ENVIRONNEMENT :
Direction de la Santé publique
31-33 rue de la Commune de Paris.
Tél. : 01.48.39.50.34