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Diaby met les maux en mots

Le directeur de la Maison de Jeunes Dubois signe Le bon, la douce et la caillera.

Le directeur de la Maison de Jeunes Dubois signe Le bon, la douce et la caillera.

Alors que l’effervescence monte
autour de lui, Diaby Doucouré
affiche un flegme à toute
épreuve.
A la mi-mars paraîtra aux
éditions l’Harmattan Le bon, la douce
et la caillera, le premier docu-roman
du jeune directeur de la Maison de
jeunes Emile Dubois.

Ce recueil de neuf nouvelles a pour
cadre une rencontre détonante entre
deux mondes, que seule l’actualité
pouvait un jour rapprocher.
Sophie
est journaliste dans un grand quotidien.
Sa rédaction l’envoie dans une
cité chaude du quartier Lescure ( ! ),
à Aubervilliers, mesurer auprès des
habitants l’impact des mesures
d’urgence prises après les émeutes
urbaines de 2005.
Complètement
déboussolée dans un monde qui lui
est totalement inconnu, elle se raccroche
à Sékou, un jeune au chômage,
allergique à tout discours sur
l’intégration républicaine.
Flanquée de ce guide improvisé, la
journaliste va découvrir les réalités et
les problématiques du quotidien des
habitants du quartier.
Elle fera
connaissance de « Djibril le Breton »,
le frère jumeau de Sékou.
Il ne jure
que par les études, le modèle républicain
et le drapeau bleu, blanc, rouge.
Sophie ne sortira pas indemne de sa
traversée du miroir.

« Ce livre est en partie puisé dans les
expériences de ma propre vie », confie
l’auteur.
Ce n’est pas qu’une oeuvre
intellectuelle.
« Ces textes sont des
actes militants et je donne ma propre
grille de lecture des événements.
J’ai
envie de faire réagir les gens, qu’ils
arrêtent de se regarder en chien de
faïence et parlent enfin ensemble des
vrais problèmes qui gangrènent nos
quartiers impopulaires ».

Préfacé par Faïza Guène

Tous les chapitres ont leur thème :
la mixité sociale, la délinquance, l’école,
la laïcité, les femmes, etc. Chacun
démarre par un cliché de Camille
Millerand, photographe.
« Pour introduire
le lieu ou le contexte du chapitre,
j’ai fait poser des gens, de dos,
de manière à inciter les lecteurs à rentrer
dans leur environnement », explique-
t-il.
« Il y a une vraie cohérence
des images, et toutes sortent des caricatures
sur la banlieue », précise-t-il.
Diaby a rédigé le manuscrit en
quatre mois, au printemps 2006.
Dès
septembre, un éditeur acceptait de le
publier.
Ceux qui l’ont lu en avantpremière
ne tarissent pas d’éloges.

Faïza Guène, l’auteure du best seller
Kiffe kiffe demain, a signé la préface de
Le bon, la douce et la caillera.
Un précieux
parrainage.

Frédéric Lombard
le mardi 3 avril 2007

Dédicace

Vendredi 20 avril à partir de 18 h
Diaby Doucouré, directeur de la maison
des jeunes Emile Dubois, dédicacera
son premier ouvrage : « Le bon,
la douce et la caillera », un recueil
de nouvelles.
Caf, 125 rue des Cités.

En savoir plus :

www.diaby-doucoure.com

 

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