Fin de la greve
Les salariés des magasins de bricolage Lapeyre (Saint-Gobain), en grève depuis le 25 février pour des augmentations de salaires, ont mis fin lundi 9 mars à leur mouvement sans avoir obtenu totalement gain de cause.
Les salariés des magasins de bricolage Lapeyre (Saint-Gobain), en grève depuis le 25 février pour des augmentations de salaires, ont mis fin lundi 9 mars à leur mouvement sans avoir obtenu totalement gain de cause.
Les salariés des magasins de bricolage Lapeyre (Saint-Gobain), en grève depuis le 25 février pour des augmentations de salaires, ont mis fin lundi 9 mars à leur mouvement sans avoir obtenu totalement gain de cause.
Lors d’une assemblée générale au siège de la société à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les salariés de la région parisienne ont voté la reprise du travail alors qu’une nouvelle réunion avec la direction n’avait "rien donné de plus", a indiqué FO.
Jusqu’à une douzaine de magasins avaient été touchés en France, dont ceux d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre qui avaient dû fermer.
Les grévistes réclamaient "5% d’augmentation générale, le retour au 13e mois et à tous les avantages et primes perdus" il y a plusieurs années, ainsi qu’"une égalité entre les enseignes du groupe Saint-Gobain".
La direction a accordé 1,8% d’augmentations individuelles, une prime exceptionnelle de 150 euros, une revalorisation des minima de 1,5 à 3% au-dessus de la grille de la branche bricolage, une amélioration des bonus, du variable et de l’accord d’intéressement.
Pour Jean-François Villard, DRH de Lapeyre, "la baisse de la consommation des ménages nous (touche) et nos marges de manœuvre sont réduites".
Le mardi 24 mars 2009