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L’OPH réhabilite treize logements bd Anatole France

En juillet 2009,
l’OPH d’Aubervilliers
livrera un programme
de treize logements
en locatif social,
grâce à la
réhabilitation
de l’ancienne
gendarmerie réalisée
dans le cadre d’une
opération acquisition amélioration.

En juillet 2009,
l’OPH d’Aubervilliers
livrera un programme
de treize logements
en locatif social,
grâce à la
réhabilitation
de l’ancienne
gendarmerie réalisée
dans le cadre d’une
opération acquisition amélioration.

C’est une bâtisse aux volumes
harmonieux dressée
au garde à vous au numéro
33 du boulevard Anatole
France. Plus aucun indice ne peut
trahir sa vocation d’origine. Mais les
plus anciens dans le quartier savent
que l’endroit fut, durant près d’un
siècle, propriété de la Gendarmerie
nationale.

Le lieu affiche encore de beaux
restes dans son uniforme en brique,
monté sur trois étages et s’appuyant
sur une base en pierre de meulière.
L’établissement militaire avait été
construit pour durer, et il dure.
C’est
pourquoi, lorsque l’OPH l’acheta au
Conseil général de la Seine-Saint-
Denis en 2007, et au prix des Domaines,
il faisait une bonne affaire.

Respect du cachet de l’immeuble

Ce bâtiment de 800 m2, inscrit
dans le programme acquisition-amélioration,
est en pleine réhabilitation
par l’Office.
« Il s’agit de réaliser
13 logements sociaux, du F1 au F5,
selon des normes environnementales
strictes, tout en respectant le cachet de l’immeuble et en conservant tout
ce qui peut l’être », explique Franck
Dallongeville, responsable d’opération
à l’OPH.

Depuis le démarrage du chantier, en
juillet dernier, jusqu’à la livraison
prévue au mois de juillet prochain,
l’ancienne gendarmerie vit la plus
grande de ses mues.
De neuf, le nombre
de logements sera porté à treize,
grâce à une redistribution des différents
espaces et à une conversion des
combles en surface habitable.
C’est là,
sous l’imposante charpente du toit,
que seront créés deux appartements en
duplex, destinés aux familles nombreuses.
Au rez-de-chaussée, deux
logements F3 – dans les anciens
bureaux – seront conçus pour l’accueil
des locataires handicapés.
Détail
insolite, une des chambres sera réalisée
à l’emplacement de la cellule des gardes
à vue.
Deux rampes d’accès permettront
un accès par la cour.

L’opération répond à des normes environnementales

Le parti pris des architectes est de
préserver le maximum de matériaux
d’époque, lorsque leur état le permet.
Ainsi, les parquets dans les vieux
appartements, les portes d’entrée en
bas, les rampes en fer et les marches
en bois des deux cages d’escalier
seront remis en état.
Les ouvriers procèdent
actuellement à la pose de faux
plafonds dans les étages et au changement
des différents réseaux domestiques.
Une partie des huisseries sera
remplacée.
Le carrelage au sol sera
changé, sauf dans les halls d’entrée.
Des échafaudages cernent les façades
extérieures qui sont promises à un
ravalement général. L’opération bénéficie de la Certification qualité patrimoine
habitat (CQPH), c’est-à-dire
qu’elle répond à des normes précises
en matière d’environnement.
Par
exemple, les façades côté cour seront
isolées.

Des panneaux solaires alimenteront
une partie de l’immeuble en
eau chaude.
Le reste sera fourni par
une chaudière à condensation, particulièrement
économe en énergie.
Un
parking de stationnement est prévu
dans la grande cour, derrière. Les
deux vénérables tilleuls auront la vie
sauve et une haie séparera l’immeuble
des véhicules.

Le montant total de l’opération
s’élève à 2 362 251 €, dont 269 262
ont été apportés par laRégion
Il-de-France
, 187 565 par Plaine
Commune
et 71 500 par le Conseil
général
.

Frédéric Lombard
Le 5 janvier 2009

 

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