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La sécurité puissance 4 Falck

Group 4 Falck, numéro 2 mondial dans les métiers de la sécurité, s’est installé
au Marcreux. Cette société en plein essor recrute volontiers ses nouveaux collaborateurs dans le bassin d’emploi de la communauté d’agglomération.

Group 4 Falck, numéro 2 mondial dans les métiers de la sécurité, s’est installé
au Marcreux. Cette société en plein essor recrute volontiers ses nouveaux collaborateurs dans le bassin d’emploi de la communauté d’agglomération.

On n’entre pas chez Group 4 Falck comme dans un moulin. De solides portes d’entrée contrôlées à distance, un Interphone et une caméra de surveillance au-dessus de la tête des visiteurs relèvent sans doute d’une déformation professionnelle.
Mais quoi de plus normal lorsqu’on pénètre dans les locaux du numéro 2 mondial de la sécurité privée, au chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros ?

Cette multinationale aux 540 000 collaborateurs dans près de 108 pays, spécialisée dans la surveillance humaine, la sécurité électronique, la télésurveillance, le transport et le traitement de valeurs, la protection rapprochée, les audits et la formation sécuritaire,
a choisi de poursuivre depuis le quartier du Marcreux son expansion en Europe.
Un foncier attractif, la proximité de Paris, le réseau des transports, l’espace disponible... Et l’hypothèse des JO 2012 a su convaincre ses dirigeants de privilégier Aubervilliers.
Auparavant, la division transports de fonds de cette entreprise centenaire étouffait dans ses locaux de Courbevoie.

En mai 2004, cette division a donc « emménagé » dans 8 000 m2 rue Marcel Carné. Dans ses garages, une flotte de 163 camions blindés et de véhicules alternatifs.
Dans les éta-ges, près de 500 employés qui prennent leurs marques dans cette Plaine-Saint-Denis si nouvelle pour eux.

Des exigences particulières à l’embauche

Le convoyage et le traitement de valeurs sont le nerf des activités présentes au Marcreux.
Et s’il n’est pas aisé de pénétrer dans les locaux de cette entreprise, s’y faire embaucher ne l’est pas davantage.
Pourtant, travailler comme convoyeur de fonds
ne requiert pas de diplômes particuliers. Les exigences sont ailleurs. « Vu le caractère sensible de nos métiers, nous devons savoir exactement à
quel type de postulant nous avons à faire », précise Catherine Mastio, responsable des ressources humaines.
« Outre un entretien approfondi,
chaque candidat est soumis à une double enquête, de voisinage et préfectorale, afin de nous assurer de sa moralité irréprochable », ajoute-t-elle.
Le calme et l’équilibre psychologi-
que sont des qualités de base très recherchées.
Cette quête des oiseaux rares fait de Group 4 Falck un grand consommateur de CV.
La société communique donc volontiers avec l’extérieur sur ses différents métiers. Elle se montre attentive à toutes les sollicitations, en particulier celles provenant du bassin d’emplois de la Plaine.
Cette démarche explique un stand à l’automne, aux 2es Rencontres pour l’emploi.
« Nous avons reçu une soixantaine
de CV. Nous en avons retenu environ 15 % ». Les heureux élus bénéficient d’une formation théorique et de
terrain d’une dizaine de jours à
l’issue de laquelle ils occupent des postes de convoyeurs de fonds ou de
« dabistes », ceux qui approvisionnent les Distributeurs automatiques à billets (DAB).

La forte croissance du groupe que vient renforcer une fusion récente avec Sécuricor, un autre géant des métiers de la sécurité, justifie cette recherche de nouveaux collaborateurs.
Et cette tendance ne semble pas prête de s’inverser.

Frédéric Lombard

 

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