Le maire, Pascal Beaudet, s’exprime sur l’insécurité.

Bien loin des bilans d’autosatisfaction du ministre de l’Intérieur, la réalité
vécue par de trop nombreux Albertivillariens en matière d’insécurité
est extrêmement préoccupante : des agressions de plus en plus
violentes, des agents de police en nombre insuffisant, de plus en plus souvent
dans l’incapacité de répondre à nos légitimes attentes, des files d’attente
interminables au commissariat fermé le soir et le week-end, des refus d’enregistrement
de plaintes, des CRS en renfort mais plus préoccupés par des
contrôles routiers que par la prévention et la répression de la délinquance.

La municipalité fait tout ce qui est de son ressort pour décharger les fonctionnaires
nationaux de certaines tâches administratives.
Avec ses moyens, qui
sont ceux des contribuables d’Aubervilliers elle met en place une police municipale
avec des missions précises susceptibles, là aussi, de soulager la Police nationale
pour lui permettre de mieux remplir son rôle de prévention et
d’interpellation des délinquants qui, trop souvent, agissent en toute impunité.

La Police nationale doit être garante de la sécurité sur tout le territoire français
et si des endroits sont plus touchés que d’autres par des actes délictueux
c’est là qu’il faut renforcer ses moyens d’actions.
La façon dont l’Etat traite Aubervilliers est intolérable et inadmissible.

Je demande donc au Préfet de Seine-Saint-Denis de nous recevoir rapidement
afin de lui exposer les revendications de la population pour vivre
dans la tranquillité.
Je ferai un compte rendu de cette délégation lors
d’une réunion publique et ensemble nous déciderons d’actions à mener.

Pascal Beaudet
Maire d’Aubervilliers
Le 20 février 2007

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