Mobilisation au lycée Timbaud
Sombre la prochaine rentrée au lycée professionnel : L’Education nationale a effectivement prévu de supprimer 91 heures d’enseignement hebdomadaires alors que l’établissement accueillera 76 élèves supplémentaires.
Sombre la prochaine rentrée au lycée professionnel : L’Education nationale a effectivement prévu de supprimer 91 heures d’enseignement hebdomadaires alors que l’établissement accueillera 76 élèves supplémentaires.
Sombre la prochaine rentrée au lycée professionnel : L’Education nationale a effectivement prévu de supprimer 91 heures d’enseignement hebdomadaires alors que l’établissement accueillera 76 élèves supplémentaires.
« On n’est pas des déchets de la société » vient opportunément rappeler la pancarte des élèves du bahut.
Ceux-là accompagnaient leurs profs le mardi 8 mars devant les portes closes du rectorat d’académie…
A Timbaud, l’on a pris connaissance de la réduction considérable de la dotation horaire globale, soit 91 heures d’enseignement hebdomadaires supprimées, en février dernier.
« Ces heures nous permettaient de travailler en groupe restreint, de développer une pédagogie de proximité et de fournir un travail de qualité.
Avec leur suppression, il y a impossibilité pour les élèves de rentrer dans les apprentissages », explique un professeur gréviste, comme une forte majorité de ses collègues.
De fait, après quatre jours de grève et une visite impromptue au rectorat de Bobigny, lycéens et professeurs demeurent très attentifs, même s’il a été décidé de suspendre le mouvement jusqu’à lundi prochain : « Le recteur va nous recevoir la semaine prochaine.
Il y a des réserves d’heures et donc un espace pour la négociation », veut croire cet enseignant.
Au lycée, l’on se veut mobilisé et optimiste, fort du soutien du député Daniel Goldberg et de Jacques Salvator, le maire.
Le premier a effectivement adressé une lettre à Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale, lui demandant entre autre de « reconsidérer la dotation horaire globale attribuée à cet établissement. »
De son côté, Jacques Salvator a écrit au recteur d’académie, pris contact avec Christian Lambert, le préfet du 93 : « Celui-ci exprime souvent la nécessité que ce département rattrape ses handicaps.
Par ailleurs, j’invite une délégation d’enseignants à venir témoigner de cette situation au conseil municipal du 10 mars », a proposé l’édile.
Eric Guignet
Le 9 mars 2011