Cliquer vers le passé
La Ville vient de mettre sur la toile Internet ses registres d’état civil de 1792 à 1905.
La Ville vient de mettre sur la toile Internet ses registres d’état civil de 1792 à 1905.
La Ville vient de mettre sur la toile Internet ses registres d’état civil de 1792 à 1905. On y suit à la trace la vie des grandes familles de l’époque : les Poisson, Bordier,
Hémet, Millet, Coquerel et tant d’autres qui marquent encore l’histoire de notre ville.
Cela va faire le bonheur de
tous ceux qui ont entrepris
de dessiner l’arbre généalogique
de leur famille, assure
Jean-Charles Virmaux, responsable
des Archives communales, mais aussi
celui de tous les amateurs d’histoire et
amoureux du passé. »
Après les registres paroissiaux mis
en ligne l’année dernière, son service,
associé à celui de la Communication,
a entrepris de surmonter les obstacles
techniques pour rendre consultables
et lisibles des milliers de données.
Naissances, mariages, divorces,
décès…
On y trouve toutes les dates
qui rythment avec bonheur ou tristesse
la vie d’une famille.
Cela débute en
1792, année de la création de l’état
civil qui prend ainsi le relais des curés
qui tenaient les registres paroissiaux et
s’arrête en 1885 pour les naissances et
les mariages (selon une recommandation
de la Cnil) et à l’année 1905
pour les décès.
Pourquoi ce choix ?
Ce n’en est pas un, c’est une obligation
légale qui interdit la communication
des informations liées à l’état
civil d’un citoyen à moins de 100 ans.
Pour ce faire, ces services se sont
d’abord appuyés sur le formidable travail
entrepris par les bénévoles de la
Société d’histoire d’Aubervilliers qui
ont listé, codifié et informatisé toutes
les données des registres paroissiaux
qui remontent aux années 1600 pour
s’arrêter en 1792.
C’est le fruit de leur
travail, enrichi et peaufiné par le service des Archives communales, ainsi
que les actes originaux numérisés, que
le responsable du site Internet de la
ville, Philippe Pinto, a optimisé et
rendu accessible à tous les internautes
de la planète.
« Ils peuvent aussi télécharger
et imprimer ces données, précise
Philippe Pinto, qui rappelle le précieux
concours des jeunes stagiaires
successifs (collégiens, lycéens, étudiants,
etc.) mis à contribution.
Il ne manquait plus qu’à compléter et poursuivre
ce travail pharamineux par la
mise en ligne de données plus récentes.
A peine accessibles, ces informations
ont connu un départ en flèche
des nombres de consultations : de 30
par jour pour les registres paroissiaux,
le site est passé à 60 visites quotidiennes
pour les registres d’état civil.
Maria Domingues
Le 7 février 2008
Consulter les Registres paroissiaux et état civil
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