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Le festival Villes des musiques du monde 2005

Du 22 octobre au 21 novembre 2005, quinze villes de Seine-Saint-Denis, au premier rang desquelles Aubervilliers, se transforment en grande scène musicale pour accueillir des chanteurs
des quatre coins de la planète.

Du 22 octobre au 21 novembre 2005, quinze villes de Seine-Saint-Denis, au premier rang desquelles Aubervilliers, se transforment en grande scène musicale pour accueillir des chanteurs
des quatre coins de la planète.

Pour se réchauffer en ce début d’automne rien de mieux que Villes des musiques du monde !
Né il y a près de dix ans à l’initiative de l’Office municipal de la jeunesse d’Aubervilliers, ce festival est devenu un incontournable de la Seine-Saint-Denis, diffusant ses rythmes du Sud dans une quinzaine de villes. Le secret de ce succès ?
En plus des concerts, la manifestation se décline en une multitude de rencontres : avec des master class, des stages de danse ou des soirées cinéma. Les enfants ont leur tepee musical géant, des ados animent la radio du festival, etc.

Côté scène, la programmation 2005, volontairement éclectique, aura de quoi séduire. Avec la douceur kabyle d’un Idir (le 18 novembre à Epinay) ou la puissance wolof d’un Ousmane Touré (l’ex-leader de Touré Kunda, le 4 novembre à Bobigny), le ton sera donné.

Une fête métissée

Dans ce grand melting-pot, place aux talents sans exclusive avec les envolées tziganes du groupe Les Yeux Noirs (le 19 novembre à Pantin), les cornemuses d’une Nuit celtique (le 5 novembre à La Courneuve), le rap franco-arabe d’une étoile montante (Naïli, le 31 octobre à l’espace Renaudie), ou bien les rythmes du mythi-que Bonga, l’inventeur de la world music (le 21 novembre à Bagnolet). Tous les sons pour tous les styles... la fête sera métissée.

Et très bigarrée comme à Aubervilliers où c’est Thomas Pitiot qui ouvrira le bal le 26 octobre sur la scène du Théâtre de la Commune.
Le jeune chanteur nous embarquera du canal de l’Ourcq aux fleuves d’Afrique. Autour de lui : des musiciens, des danseurs et des comédiens professionnels et amateurs, Africains ou Séquano-dionysiens, pour un spectacle à base de musique, d’images, de contes et de témoignages. Plus qu’un simple concert, le rendu d’une aventure humaine...
Le lendemain (même lieu), changement d’atmosphère avec la soirée Trans(e)tambourins.
Le pandeiro brésilien, le riqq maghrébin, la kanjira indienne et le tamburello italien sont des tambourins millénaires.
Quatre virtuoses, avec leur passion et leur érudition, vont les faire se rencontrer (première partie avec Ethnix Dream et de la capoiera).

Le 28 (toujours au TCA), place à du chant berbère avec Baya Hamsi. Autour d’elle, un collectif d’Albertivillariennes, un flûtiste Breton, Jean-Louis Amisse, et l’Israélienne Sara Alexander pour un rendez-vous au carrefour des cultures.
Très surprenant aussi, l’échange qui aura lieu le 29 (Théâtre de la Commune) entre le Collectif Jeu de jambes (qui réunit les grandes figures de la danse urbaine première génération) et la troupe Yelemba (dans la droite lignée des ballets traditionnels d’Afrique de l’Ouest).

A ne pas rater non plus, l’après-midi Fiesta Latina qui se déroulera le 30 (même lieu) avec un concert du Colombien Antonio Rivas, grand spécialiste de la cumbia et du valletano. Chaud !

Plus sage mais d’aussi bonne qualité sera sans doute la prestation du chœur de la Fondation d’Auteuil
programmée le 6 novembre à l’église Notre-Dame-des-Vertus...
Le même jour (espace Renaudie), l’inoxydable Roger Raspail fera se croiser des percussions, du slam et de la musique assistée par ordinateur, avec le concours du Pôle de ressources des musiciens amateurs et
du CNR.

Enfin, deux autres dates importantes sont à retenir. Le 22 octobre à La Courneuve, le Conservatoire national de région jouera un spectacle intitulé la Route des esclaves.
Et le 20 novembre, l’Académie Fratellini conclura le festival avec une création surprise à découvrir sur place...

Frédéric Medeiros

 

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