Petit crédit, grand bénéfice
La municipalité accompagne le micro-crédit par le biais du Centre
communal d’action sociale qui relaie
ce dispositif depuis février 2010.
La municipalité accompagne le micro-crédit par le biais du Centre
communal d’action sociale qui relaie
ce dispositif depuis février 2010.
La municipalité accompagne le micro-crédit par le biais du Centre
communal d’action sociale qui relaie
ce dispositif depuis février 2010.
Je viens d’obtenir mon diplôme d’ambulancier,
une formation que j’ai
financée avec un micro-crédit et le
soutien du centre social. »
Mohamed
Bechichi, en passe de décrocher un emploi,
ne tarit pas d’éloge sur le Centre communal
d’action sociale (CCAS).
« Quand
je me suis retrouvé au chômage, la banque
m’a fait savoir que je n’avais plus d’autorisation
de découvert ! Obtenir un crédit
devenait donc impossible ».
C’est en levant
les yeux vers une affiche que ce père
de deux enfants a eu l’idée de se tourner
vers le CCAS.
« J’y ai reçu un accueil
formidable, on m’a écouté et guidé… Au
final, j’ai obtenu un prêt de 3 000 € pour
payer ma formation ».
Comme lui, d’autres Albertivillariens
ont bénéficié d’un microcrédit ces derniers mois,
grâce à l’accompagnement du Centre
communal d’action sociale qui relaie
ce dispositif depuis février 2010.
Mais si le CCAS informe, conseille et aide
à la constitution du dossier, c’est au Crédit
municipal de Paris (CMP) que revient la
décision finale.
Tout commence par un rendez-
vous avec Josée Pouillard, un agent du
CCAS, rodée à l’exercice.
C’est elle qui va
aider à constituer le dossier et qui informe
sur les spécificités du micro-crédit.
En effet,
en cas d’obtention du prêt, le demandeur ne
reçoit pas la somme directement.
Ainsi,
pour Mohamed Bechichi, c’est l’organisme
de formation qui a perçu le montant nécessaire.
« Le micro-crédit ne permet pas
de rembourser des dettes , tient à préciser
Valérie Marquès, conseillère en économie
sociale et familiale, qui accompagne les emprunteurs : « Il sert à financer un projet
professionnel ou à faire face à des dépenses
exceptionnelles, de santé par exemple… »
Une fois la demande formulée, elle est soumise
à une commission municipale qui la
transmet ensuite au CMP.
Il faut compter
environ trois mois entre l’envoi du dossier
et le versement du prêt.
« On a voulu accompagner
des personnes qui ont juste
besoin d’un petit coup de pouce pour se
remettre en selle, explique Benoît Logre,
maire-adjoint aux Affaires sociales.
Le
micro-crédit est un outil de lutte contre
l’exclusion bancaire. Il est aussi une bonne
alternative aux crédits à la consommation
qui s’avèrent parfois de vrais pièges
de surendettement. »
C’est aussi une belle démarche qui ne coûterait
presque rien à la collectivité puisqu’il
s’élève à 1 % du montant accordé pour la
Ville, 2 % pour le Conseil général et 1 %
pour l’emprunteur.
Mohamed Bechichi,
qui a obtenu 3 000 €, devra payer 30 €
d’intérêts.
« Il ne s’agit pas de se substituer aux établissements
bancaires, précise Benoît
Logre, mais de rester actifs et solidaires
de ces citoyens qui rencontrent des difficultés
passagères.
Les accompagner sur
ce chemin est une forme de prévention ».
Maria Domingues
Le 8 février 2011
RENSEIGNEMENTS
Centre communal d’action sociale
6 rue Charron.
Tél. : 01.48.39.53.00