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La Ville s’engage sur 82 emplois d’avenir

Un marathon doublé d’un sprint.
La Mission locale d’Aubervilliers
s’apprête à vivre cinq jours pied
au plancher. Du 17 au 21 juin, la structure
pour l’emploi et l’insertion des jeunes fait
passer un grand oral à plusieurs centaines
de postulants.

Un marathon doublé d’un sprint.
La Mission locale d’Aubervilliers
s’apprête à vivre cinq jours pied
au plancher. Du 17 au 21 juin, la structure
pour l’emploi et l’insertion des jeunes fait
passer un grand oral à plusieurs centaines
de postulants.

Tous candidatent à l’un des
82 emplois d’avenir que la municipalité
crée dans le cadre du dispositif national
d’aide aux 16-25 ans lancé par l’Etat en
novembre 2012.

Une formation et un salaire

Accessibles aux personnes en recherche
d’emploi, avec ou sans diplôme, jusqu’à
bac + 3 (selon certaines conditions), les
emplois d’avenir permettent un recrutement
dans les collectivités territoriales et
dans les associations.
Ils sont rémunérés
sur la base du Smic et pour une durée de
1 à 3 ans.
Ils se doublent d’une formation
et d’un accompagnement par un tuteur.

L’objectif, fournir une première expérience
professionnelle dans le monde du travail à
cette classe d’âge particulièrement sinistrée
par le chômage.
Aubervilliers apporte sa contribution, et pas qu’à moitié.
« Nous sommes la ville
qui va recruter le plus en Seine-Saint-
Denis
 », a rappelé, le 14 mai, Evelyne
Yonnet
, première adjointe au maire, lors
d’une réunion de présentation organisée
avec l’équipe de direction de la Mission
locale, qui assurera la pré-sélection des
candidats pour le compte de la Ville.
« Notre collectivité a identifié dans
ses services les secteurs où les emplois
d’avenir trouveront toute leur pertinence
et répondent à de vrais besoins
 ».
De A
comme agent de réception
à S comme serrurier,
en passant par éducateur
des activités physiques
et sportives ou assistant
régie vidéo, pas moins de
25 métiers ont été identifiés.
Plusieurs l’ont été
dans la perspective de
l’instauration des nouveaux
rythmes scolaires.
« Nous prévoyons de dépasser
la barre des 800
CV reçus
 », pronostiquait
Jean-François Eloidin, le
directeur de la Mission locale, deux semaines avant la clôture des
candidatures le 27 mai.

Oumar, 21 ans, croise les doigts. Il en est à
son sixième mois de chômage et de stages
sans lendemain.
«  Un emploi d’avenir, c’est
l’espoir enfin d’une stabilité professionnelle
et, si possible pour moi, dans l’animation

 », a-t-il confié.
Bac + 3, Zakaria se
verrait bien assistant administratif. « Un
travail, une formation et un salaire, que demander
de plus à 23 ans ?
 » s’exclame-t-il.


Frédéric Lombard
Le 4 juin 2013

 

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