La nuit leur appartient
Les médiateurs de nuit ont pris leurs marques sur le terrain depuis fin novembre.
Ils assureront ainsi un travail de prévention, du mardi au samedi, de 17 heures à minuit.
Les médiateurs de nuit ont pris leurs marques sur le terrain depuis fin novembre.
Ils assureront ainsi un travail de prévention, du mardi au samedi, de 17 heures à minuit.
Les médiateurs de nuit ont pris leurs marques sur le terrain depuis fin novembre.
Ils assureront ainsi un travail de prévention, du mardi au samedi, de 17 heures à minuit.
La nuit tombée sur le centre-ville, les
Fusains, Cochennec, la cité République…
sur Heurtault, le Landy, les
Lilas Myosotis et Gabriel Péri peut-être
aurez-vous croisé une « bande » de jeunes
gens progressant d’un pas régulier et sûr.
Inscrite au dos de leurs parkas noires, la
raison sociale de leur présence aura fini de
vous rassurer après que l’ensemble des médiateurs
de nuit vous eut salué…
Voilà, ils sont bien là, clairement identifiables
sur le terrain depuis la fin du mois
de novembre : AuberMédiation, fort de
ses 8 médiateurs, de ses 2 responsables et
de son directeur, intervient ainsi sur deux
secteurs Est et Ouest de la ville, du mardi
au samedi et de 17 heure s à minuit.
« On ne se substitue pas à la police »
Le job ? « La présence humaine, martèle
Hicham Chiki, directeur du dispositif. Notre mission, c’est de contribuer à la tranquillité
publique, ce la à la suite d’un signalement
que nous aurons reçu ou bien au
vu de ce que nous constatons sur place.
Il
s’agit d’une action de médiation, de prévention
par le dialogue. On ne se substitue
pas à la police. »
Conflits de voisinage, occupations de halls
et autres incivilités… et encore signalements
des dégradations matérielles du parc immobilier
et veille sociale, tel est le champ
d’intervention d’AuberMédiation.
Dûment
sélectionnés et formés après avoir rencontré
gardiens d’immeubles, coordinateurs
de quartier, Omja, Mission locale et tous les
partenaires, les médiateurs de nuit auront
fort à faire.
Le maire, à l’initiative de ce projet de sécurité
citoyenne, le sait : « C’est une expérience
complexe pour laquelle nous avons
pris le temps d’une réelle mise en place nous
inspirant en cela des exemples de Saint-
Denis et Pantin.
D’une certaine façon, nos
trois communes vont se soutenir pour développer
ce nouveau métier de médiation
nocturne », pointe Jacques Salvator, en insistant
sur l’aspect expérimental du dispositif,
Groupement d’intérêt public (GIP),
partenariat public-privé avec les bailleurs –
OPH, RIVP, 3F et France habitation – et
l’entreprise Simply Market, pour lequel la
Ville abonde à hauteur d’un peu plus d’un
tiers de son budget.
La nuit leur appartient… et le jour ?
A partir
de début décembre, les 6 médiateurs de
jour du service municipal Prévention devraient
se déployer également sur et audelà
du centre-ville pour essaimer du lundi
au samedi entre 10 et 18 heures (lire cicontre).
Cependant que de l’autre côté du
canal, un autre dispositif dédié spécialement
à la zone d’activité économique se
met aussi en place, les médiateurs de l’association
Partenaires pour la ville.
Cette
fois-ci avec des financements de Saint-Gobain,
Rhodia et d’un certain nombre de
grossistes chinois sur ce secteur où nombre
de salariés de ces entreprises circulent
entre les stations de transports publics et
leurs lieux de travail.
Eric Guignet
Le 3 décembre 2013