Le reportage diffusé dimanche 21 février 2016 dans l’émission « Sept à huit » a suscité de l’émoi de la part des Albertivillariennes et Albertivillariens et au-delà, de celles et ceux qui sont très attaché(e)s à cette ville.

Je partage leur indignation face au traitement médiatique d’Aubervilliers, présentée trop souvent à travers le prisme de la violence, et qui ne laisse aucune place aux nombreux atouts et projets de la commune.

Aubervilliers est une ville active qui se nourrit du dynamisme de ses associations, de sa jeunesse et de ses sportifs, de l’investissement de ses habitants et du talent de ses nombreux artistes.
L’art y est notamment représenté à travers le Street art. Je regrette que le reportage dédié à cette discipline quelques heures plus tard dans le journal télévisé du 20 h sur la même chaîne, n’ai pas mentionné le succès du festival In situ au Fort d’ Aubervilliers ou encore présenté les œuvres qui illustrent les abribus de la gare routière du Fort, réalisées à l’occasion de la COP21.

Les opérations policières, présentées dans le reportage, se déroulent dans le cadre des missions des forces de police partout en France.
Prendre toujours pour exemple des villes comme Aubervilliers porte atteinte aux immenses efforts faits par les institutions (région, département, associations) qui œuvrent au quotidien pour assurer la sécurité, la tranquillité et le vivre-ensemble de la population.

Si nous saluons le travail quotidien des forces de police, nous demandons néanmoins depuis de nombreuses années, les moyens et les effectifs adaptés à une ville de 82 500 habitants.

Mériem Derkaoui
Maire d’Aubervilliers
Vice-Présidente du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis
Le 22 février 2016