La Ville s’apprête à recruter 82 emplois d’avenir auxquels s’ajoutent ceux proposés
par Aubervacances-Loisirs et d’autres associations locales. Lors de sa visite, le ministre
du Travail, Michel Sapin, a salué l’engagement de la municipalité dans ce dispositif.

Ils sont une vingtaine à attendre, ce mercredi
19 juin, que les portes de la Mission
locale s’ouvrent en ce jour de recrutement
particulier.
Bamba, Charlène, Ilyas,
Aminata, Hanae font partie des 430 candidats
éligibles aux 82 emplois d’avenir ouverts
par la Ville.
L’espoir et le stress sont
tangibles.
« C’est la chance de ma vie, s’exclame
l’une de ces jeunes, âgée de 21 ans. J’ai
mon Bafa depuis deux ans, je travaille parfois
comme animatrice vacataire dans des
colonies de vacances, mais j’aimerais avoir
un travail plus stable, être plus autonome financièrement et avoir plus d’expérience. »

« Un emploi d’avenir, c’est une expérience
professionnelle et une formation, avec le suivi
par un tuteur pendant les trois ans, a expliqué
Michel Sapin, ministre du Travail, invité
par le maire Jacques Salvator, et venu en personne
pendant les étapes de présélection
encourager la mise en place du dispositif à
Aubervilliers.
Ces emplois, aidés à 75 % par
l’Etat, sont faits pour les villes comme Aubervilliers,
fortement touchée par le chômage
des jeunes.
Ils visent en effet les moins de
26 ans sans formation ou première expérience
professionnelle, ou qui n’ont pas été au
bout de leurs études », a-t-il poursuivi.
L’idée
étant, qu’au bout des trois ans, les jeunes
soient en position d’« accéder pleinement
à un métier de la fonction publique », a indiqué
Evelyne Yonnet, première adjointe au maire.

« Une vraie opportunité »

Un message bien entendu par Bamba,
20 ans.
« J’ai vraiment envie d’avoir un
poste à la mairie et d’être embauché au
bout de trois ans.
J’aime surtout le foot,
mais aussi les autres sports, comme la natation
par exemple.
J’ai déjà le Bafa et mon
objectif est de me former pour devenir éducateur
sportif. Cet emploi d’avenir est pour
moi une vraie opportunité », a expliqué ce
joueur du FCMA foot.

Environ la moitié de ces jeunes reçus pour
un court entretien, soit par des représentants
de la direction des Ressources humaines de
la mairie, soit de la Mission locale, du Pôle
emploi ou d’un organisme prestataire de formation
professionnelle, devraient être convoqués,
courant juillet, pour un entretien plus
approfondi et le choix final.
Tous croisent
les doigts !

Isabelle Camus
Le 10 juillet 2013