Journée internationale contre le racisme et les discriminations
L’Organisation des nations unies (ONU) propose depuis 1996 de faire du 21 mars la Journée internationale contre le racisme et les discriminations.
L’Organisation des nations unies (ONU) propose depuis 1996 de faire du 21 mars la Journée internationale contre le racisme et les discriminations.
L’Organisation des nations unies (ONU) propose depuis 1996 de faire du 21 mars la Journée internationale contre le racisme et les discriminations.
A charge ensuite aux pays de répercuter par des actions, cette initiative onusienne.
Celle-ci trouve un écho régulier dans les collectivités locales.
De part son engagement au quotidien dans les luttes contre le racisme, les discriminations et les autres formes d’intolérances, Aubervilliers s’associe à cette journée symbole, mais pas symbolique, par le biais de structures locales.
La projection d’un documentaire au Studio illustrera cette nouvelle journée que préparent le Bureau des associations et le cinéma le Studio.
Le mardi 21 mars à 20 h 15 au Studio (rue Edouard Poisson), les spectateurs pourront visionner un étonnant documentaire de 1 heure et 50 minutes, réalisé en 2005 par Guillaume Moscovitz.
Belzec raconte l’histoire du 2e camp d’extermination construit par les nazis et situé dans l’extrême partie est de la Pologne.
La particularité de cette antichambre de la mort où près de 600 000 personnes trouvèrent la mort - il y eut un seul survivant - fut la brièveté de son fonctionnement.
Ouvert en novembre 1941, le camp est démantelé en décembre 1942 par ses mêmes bourreaux.
Ceux-ci s’attacheront à le raser jusqu’au dernier baraquement, recherchant ainsi à effacer de la surface du sol toute trace de leur macabre entreprise.
Si les stigmates de cette mécanique monstrueuse demeurent les milliers d’ossements enfouis quelques pieds sous terre, plus rien ne subsiste d’apparent.
Rien, sauf la mémoire des habitants du village voisin, parfaitement au courant de l’existence de ce camp.
64 ans après, le réalisateur accomplit la prouesse d’un film d’histoire sans archives mais qui repose sur la mémoire des témoins de l’époque, et de leurs descendants.
Les seuls documents d’époque sont les toiles du facteur du village d’alors, artiste amateur et qui, en 1941, a peint la vie quotidienne aux abords du camp.
“ Nous avons choisi cette œuvre cinématographique car elle traite la question du racisme au sens large et exerce un parallèle intéressant avec l’actualité ”, confie Carlos Semedo, co-organisateur de la soirée.
“ Belzec illustre bien le travail sur l’oubli et l’effacement méthodique de crimes, de massacres ou de génocides qui se sont perpétrés et se perpétuent toujours dans le monde, que se soient au Rwanda, en Irak, en ex-Yougoslavie, au Timor oriental etc. ”
Ce documentaire est sorti en salle à la fin 2005.
Il a été projeté à la récente Mostra du film, à Venise, dans le cadre de la semaine de la critique.
Frédéric Lombard
Le 1er mars 2006
En première partie de soirée, le film "Struthof" sera diffusé.
Il s’agit d’un voyage organisé par l’OMJA avec un groupe de jeunes qui ont participé à un atelier d’écriture.
sur Le Studio