Au service des personnes peu ou pas mobiles
Votre enfant vient de se casser la jambe, vous n’avez personne pour l’emmener et le ramener du collège, Akli Merar est peut-être la solution.
Votre enfant vient de se casser la jambe, vous n’avez personne pour l’emmener et le ramener du collège, Akli Merar est peut-être la solution.
Votre enfant vient de se casser la jambe, vous n’avez personne pour l’emmener et le ramener du collège, Akli Merar est peut-être la solution.
Depuis peu, ce jeune entrepreneur vient de créer sa société, les Transports Merar, spécialisée dans le convoyage d’enfants, de personnes âgées, handicapées et à mobilité réduite, mais aussi disponible pour tous types d’accompagnement.
A 37 ans, cet Albertivillarien, père de 3 enfants, a franchi un cap dans sa vie professionnelle.
« Après 20 années passées chez Ikéa où j’ai acquis une solide expérience, l’idée de lancer mon propre projet a commencé de germer, explique Akli Merar, après deux ans de réflexion et de prospection, j’ai pris ma décision et voilà... »
Encouragé par son entourage familial, où les artisans sont nombreux et vivent plutôt bien, et soutenu par l’ANPE locale, Akli se lance.
Septembre 2005, le premier véhicule des Transports Merar, un
7 places, est prêt à rouler.
« L’offre est assez vaste, cela peut aller d’une mobilité réduite passagère à un jeune étudiant handicapé qu’il faut conduire tous les jours à la fac...
En fait, je veux faire plus que du transport et devenir un vrai service de proximité pour ceux qui sont dans le besoin et ils sont nombreux... »
C’est à Ikéa que lui est venue l’idée de travailler pour ce public dont les déplacements quotidiens relèvent souvent du parcours du combattant.
« J’y ai travaillé avec des collègues handicapés, des gens formidables qui avaient une force mentale et un dynamisme incroyables, j’ai aimé ces contacts... », se souvient l’ancien responsable du rayon meuble qui gérait près de 17 collaborateurs.
Conscient des risques qu’il a pris en quittant un emploi sûr, Akli Merar reste confiant et déterminé.
« Avant même d’avoir fait de la publicité et de pouvoir exercer, j’avais déjà des appels de personnes qui voulaient que je vienne les chercher tout de suite... », se rassure ce jeune patron débutant.
Aubermensuel lui souhaite le plein succès dans l’accomplissement de ce projet personnel orienté vers un public souvent oublié des pouvoirs publics.
Maria Domingues
Le 8 septembre 2005