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Ne jouons pas avec le feu

Intoxications, brûlures, chutes... La liste est imposante des dangers tapis dans la maison. Parce qu’ils sont encore trop nombreux, ils méritent qu’on les prenne au sérieux.

Intoxications, brûlures, chutes... La liste est imposante des dangers tapis dans la maison. Parce qu’ils sont encore trop nombreux, ils méritent qu’on les prenne au sérieux.

Les accidents dans et autour de la maison sont la première cause de mortalité chez les enfants de moins de quatre ans.
Avec 18 000 morts par an, la France détient le record européen. Ce chiffre est deux fois plus élevé que celui des victimes des accidents de la route.
Heureusement, de nombreuses campagnes d’information ont permis de faire baisser ces statistiques.
La cuisine est désormais identifiée comme l’endroit le plus dangereux
de la maison.
Ses dangers sont liés à des placards non fermés à clé et renfermant des produits toxiques, à l’utilisation du gaz, de l’électricité, d’ustensiles potentiellement dangereux parce qu’utilisés quotidiennement.
La vigilance doit augmenter
à l’heure du repas, repérée comme celle où se produisent le plus grand nombre d’accidents.
Chaise haute, produits d’entretien mal rangés, porte de four brûlante, poignées de casseroles qui dépassent... Les risques sont là, des précautions s’imposent.

Pour limiter ces dangers et à titre d’exemple, ne jetez jamais vos médicaments périmés dans la poubelle, les enfants pourraient les récupérer, ne transvasez jamais un produit toxique comme de l’eau de Javel dans une bouteille habituellement identifiée comme une boisson.
La précipitation, un instant de distraction et la tragédie est au bord du goulot !

Malgré toutes les précautions et une attention de tous les instants, lorsque l’accident survient, pas de panique. Savoir donner l’alerte correctement et avoir quelques gestes utiles peuvent limiter les dégâts, voire sauver une vie.
Ainsi, le fait de laisser couler de l’eau froide sur une brûlure pendant 10 à 15 minutes l’empêche de se propager plus profondément et apaise la douleur, savoir pratiquer le bouche-à-bouche peut aussi s’avérer vital.
Chaque année, 10 000 vies pourraient être sauvées si seulement une personne sur 5 connaissaient les gestes de première urgence, or c’est loin d’être le cas en France où l’on continue encore trop souvent de lier les accidents à la fatalité.

Information, éducation, réglementation et amélioration des intérieurs restent la meilleure des préventions des accidents domestiques.
A chacun de s’en saisir pour ne pas avoir à en pâtir.

Maria Domingues

 

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