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Un bail de 40 ans signé entre Aubervacances-Loisirs et EDF

En signant, au mois
de décembre,
un bail de 40 ans
concernant
la base de loisirs
d’Asnières-sur-Oise,
la municipalité
confirme son
intention de renforcer
son potentiel
d’infrastructures et
de mieux répondre
ainsi aux besoins
de la population.

En signant, au mois
de décembre,
un bail de 40 ans
concernant
la base de loisirs
d’Asnières-sur-Oise,
la municipalité
confirme son
intention de renforcer
son potentiel
d’infrastructures et
de mieux répondre
ainsi aux besoins
de la population.

A 30 minutes d’Aubervilliers,
la base de loisirs
d’Asnières-sur-Oise est un
bijou précieux posé dans
un écran préservé.
Dans cette partie
du Val d’Oise, à l’écart de la fureur
urbaine, Aubervilliers loue depuis
25 ans à la Caisse centrale d’action
sociale d’EDF (CCAS) un domaine
de 7 hectares immergé en pleine
nature et bordé par une rivière.
Au milieu, 3 400 m2 de bâti composés
d’une salle polyvalente, de trois
salles de restaurant et d’un gymnase.
A l’extérieur, un terrain de football,
trois tennis, des terrains de volley et
de handball, deux terrains de boules.

L’équipement, cerné de verdure et
de bois, garantit un calme absolu, à
10 km seulement de l’abbaye royale
de Royaumont.
Les beaux jours revenus,
les centres de loisirs se partagent
entre Piscop et cette destination
pleine de charme.
Mais l’enchantement a failli se
rompre à partir de 1997, quand la
CCAS a annoncé son intention de
vendre la base. Consternation chez
le principal locataire.
« Où allions-nous envoyer nos jeunes si le centre
fermait ?
C’était une véritable préoccupation
 », se rappelle Jacques
Viguier, le directeur d’Aubervacances-
Loisirs.

Un euro symbolique

Une première solution est alors
avancée, une location vente. La
CCAS refuse.
Les discussions continuent
cependant.
Elles débouchent
en 2004 sur une nouvelle proposition,
un bail emphytéotique de
40 ans, contre un euro symbolique.
Son avantage est de garantir le maintien
d’Aubervilliers dans la place, tout
en l’autorisant à entreprendre les travaux
nécessaires à la modernisation
des locaux.
En retour, la CCAS bénéficierait
de deux créneaux hebdomadaires - payants - pour ses adhérents
retraités. Une nouvelle discussion
s’engage.
Le 22 décembre 2006,
Abderrahim Hafidi, maire adjoint
délégué à l’Enfance et président de la
Caisse des écoles, signe avec la CCAS
le fameux bail, accompagné d’une
convention de partenariat.

Un vrai contrat gagnant-gagnant.
« A l’heure où les collectivités se
séparent de leurs équipements, nous
avons choisi, au contraire, de renforcer
notre potentiel d’infrastructures »,
fait remarquer Abderrahim Hafidi.
« Nous entendons ainsi mieux
répondre aux besoins en terme d’accueil
et d’activités proposées aux
enfants.
La bonne gouvernance de
nos centres, comme Saint-Jeand’Aulps
par exemple, nous permet
de mener cette politique ».

Mieux répondre aux besoins

Comme elle en avait manifesté
l’intention, la Ville prépare un plan
de réhabilitation du centre.
1,8 million d’euros seront investis
dans les travaux.
L’isolation thermique
des bâtiments, de nouvelles
huisseries, la remise aux normes de
l’électricité, la restructuration partielle
des espaces, la création d’une piste
cyclable figurent sur le cahier des
charges.
« Nous sommes particulièrement
soucieux d’une gestion rationnelle
de la base, s’agissant notamment
des dépenses d’énergie », ajoute
Jacques Viguier.

Une fois rénové, l’équipement sera
plus fonctionnel, ouvrira sur des
périodes plus longues. Il pourra, de
surcroît, accueillir davantage de
monde.
Il est même envisagé de louer
ponctuellement les locaux au milieu
associatif. Entame des travaux prévue
fin 2007.

Frédéric Lombard
Le 6 février 2007

 

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