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Inacceptable

La rentrée scolaire du groupe Joliot-Curie menacée
si le camp des squatteurs n’est pas évacué.

La rentrée scolaire du groupe Joliot-Curie menacée
si le camp des squatteurs n’est pas évacué.

Le 11 juillet 2007, un campement de tentes occupées par quelques squatteurs
expulsés s’est installé sur le parvis des écoles Langevin et Curie dans le quartier
de la Maladrerie.

J’ai immédiatement saisi la justice afin d’obtenir l’évacuation des personnes qui
occupent illégalement le domaine public. Dans son audience du 20 août, et
après deux précédents reports, le Tribunal de Grande Instance de Bobigny a
repoussé sa décision au 3 septembre.

Je m’interroge sur les conditions de la rentrée scolaire, qui doit avoir lieu le
4 septembre, pour les 722 enfants qui fréquentent les deux écoles
élémentaires.

J’ai demandé un rendez-vous de toute urgence à Monsieur le Préfet pour qu’en
sa qualité de représentant de l’Etat il prenne les dispositions utiles afin que cette
rentrée se déroule dans des conditions normales.

J’ai également informé de la situation l’Inspecteur d’Académie, ainsi que les
Ministres de l’Intérieur et de la Justice.

Pour cinq expulsions de squatteurs, il y a maintenant un campement de soixante
tentes.
C’est une pression intolérable pour obtenir un logement avant les 3800
demandeurs qui attendent leur tour à Aubervilliers.
Une nouvelle fois, c’est une situation injuste pour Aubervilliers et ses
habitants.
L’Etat doit prendre ses responsabilités pour trouver une solution
acceptable pour tous.

A Joliot-Curie comme ailleurs, la rentrée doit se dérouler normalement.

Pascal Beaudet
Maire d’Aubervilliers
Le 22 août 2007

 

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