Il pousse, il pousse le Conservatoire national des arts et métiers en cours d’implantation rue du Landy. L’arrivée de cette institution prestigieuse permettra ainsi au pôle scientifique et technologique présent sur la communauté d’agglomération de se renforcer. Ouverture à la rentrée 2005.

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) sort de terre rue du Landy.
Si sa construction avait débuté au mois de juillet 2003 sans l’habituelle pose d’une première
pierre, le chantier avance néanmoins bon train. Son ouverture aux chercheurs et aux étudiants est d’ailleurs prévue au mois de septembre 2005.
Le site d’Aubervilliers avait été
retenu par le Conservatoire et la région Ile-de-France pour déconcentrer le siège parisien de la prestigieuse institution, à l’étroit dans ses murs
de la rue Saint-Martin.

Des chercheurs et des étudiants

Les nouveaux locaux accueilleront à terme la recherche industrielle du Cnam ainsi que des formations professionnelles.
L’ouvrage se compose de deux bâtiments. Le premier - dont la réalisation avait été inscrite sur le contrat de plan Etat-Région (2000-2006) - est une création ex nihilo baptisée temporairement Landy 1.

A partir de la rentrée de septembre 2005, il recevra ses premiers occupants, une cinquantaine de personnes de l’Institut national de métrologie (INM) ainsi qu’une partie de l’Institut de recherche industrielle.
Arriveront également les 450 élèves de l’Ecole d’ingénieurs 2000 qui forme en alternance dans les disciplines du génie électrique, génie électrotechnique et génie mécanique.

Plus tard, l’Institut de technologie en alternance, des licences professionnelles, des DESS doivent s’installer également dans ces espaces disponibles.
A terme, environ 1 200 chercheurs, doctorants, techniciens, étudiants travailleront rue du Landy. Un autre point d’ancrage du Cnam est le bâtiment Synergie, rue de la Procession.
Cette ancienne usine, propriété du Cnam, bénéficie de fonds européens du Feder qui rendent possible sa réhabilitation d’ici 2007.
Les lieux seront transformés en laboratoires de recherche industrielle centrée sur l’environnement et la santé. Près de 300 personnes y professeront.

Ces deux réalisations renforceront considérablement la présence du Cnam dans la Plaine-Saint-Denis, où les réserves du Conservatoire - archives, collections, service de restauration - avaient déjà été transférées avenue Wilson voici une dizaine d’années.
Une nouvelle articulation s’opère donc entre les différents composants du Cnam, sur Aubervilliers et le territoire de Plaine Commune.
« L’implantation du Cnam sur Plaine Commune complète et conforte le développement du pôle scientifique et technologique sur l’axe Villetaneuse, Saint-Denis, la Villette », se félicite Mireille Dunez-Simon, chargée de la recherche et de l’enseignement supérieur à Plaine Commune.

C’est aussi un succès pour la communauté d’agglomération laquelle, à chaque étape du dossier de transfert du Cnam, a œuvré inlassablement pour faciliter son implantation dans la Plaine.
« Le Cnam vient structurer le pôle scientifique du territoire et renforce la colonne vertébrale de la recherche sur Plaine Commune », ajoute Mireille Dunez-Simon.

En attendant sa prochaine vertèbre, l’ouverture en 2008 d’une Maison des sciences de l’homme, rue des Fillettes.

Frédéric Lombard