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Les 50 ans à La Commune



Samedi 28 novembre, le Théâtre La Commune a fêté ses 50 ans, un demi-siècle de créations, où se mêlèrent et se mêlent les genres, les artistes, les projets. Retour en images et en paroles.

Ce 28 novembre, Le Théâtre de la Commune (TCA) célébrait ses 50 ans en public. Un anniversaire voulu par la Ville et son Centre dramatique national (CDN) qui fut l’occasion, tout au long de la soirée, de rappeler combien les arts et la culture sont fondateurs du vivre ensemble.

En accueillant le public venu nombreux, le maire, Pascal Beaudet, aura été le premier à le dire : "les lieux de création que sont les Centres dramatiques nationaux sont essentiels pour porter les missions de service public, celles d’éduquer et de transmettre".

Ponctué de temps forts, l’anniversaire aura commencé par une Lecture poétique de Gabriel Garran, le fondateur du TCA entouré de comédiens amis : Philippe Adrien, Armand Gatti, Daniel Mesguich…
A la suite, un film-documentaire du CICA, réalisé par Eric Garreau : L’avenir du théâtre appartient à ceux qui n’y vont pas - 50 ans à La Commune , aura retracé toute l’aventure du TCA, de sa naissance en 1965 à aujourd’hui. Une vie artistique faite de créations, de passion, d’échanges avec la question, toujours posée, de faire acte de théâtre en banlieue populaire.

Enfin, les directeurs du théâtre qui se sont succédé durant un demi-siècle à la tête de La Commune seront montés sur scène pour témoigner de leur vécu albertivillarien.
Brigitte Jaques (1991-1997), rappela "le geste inouï dans la création" de ce lieu, soulignant qu’"ouvrir le théâtre au public qui ne vient pas encore est une question infinie".
Didier Bezace (1997-2013) évoqua le TCA comme "un phare, la nuit à Aubervilliers".
Revenant sur le contexte de la création du CDN à Aubervilliers, Gabriel Garran (1965-1984) insista sur la chance de ce moment originel : "quelque chose s’est passé alors, entre une ville, sa population et ses élus".
Marie-José Malis, l’actuelle directrice de La Commune, s’engagea à "porter les combats présents et à venir et être fidèle à l’esprit de ce lieu. Dans l’art il y a, intact, le désir et le courage d’un autre monde".

"Le Théâtre semble être une étrange réussite" lança, en conclusion, Jack Ralite, maire honoraire d’Aubervilliers. Citant Aragon, "il n’y a pas de souvenirs sans avenir et pas d’avenir sans souvenirs. Cela vaut pour le TCA".



 

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