Vendredi dernier, à 13h 30, un
jeune homme demeurant à Villejuif,
ancien d’Aubervilliers, est
décédé d’une chute brutale de son scooter,
survenue alors qu’il était poursuivi
par un véhicule de police, chemin du
Cornillon ; à Saint-Denis près du Stade
de France.

Dès samedi, le maire a téléphoné à la
mère du jeune homme décédé pour lui
présenter ses condoléances devant le
deuil qui frappe sa famille.

Une enquête est en cours sur les circonstances
du décès de cet adolescent de 17 ans.
Durant le week-end des dégradations ont
été commises contre des magasins, des voitures.
Les forces de police ont dû intervenir
dans différents quartiers de la ville.

Quarante-cinq jeunes ont été placés en
garde à vue, et une partie d’entre eux
déférée au Parquet.
Dès le début des événements et durant
tout le week-end, la municipalité, les services
de la ville, sont intervenus pour
tenter de ramener le calme.

Le maire a rencontré des victimes des
dégradations et lancé un appel à la raison.
Le préfet de Seine-Saint-Denis a pris les
mesures qu’il a jugé utiles pour assurer la
tranquillité et la sécurité des citoyens.
La participation importante d’enfants
mineurs aux événements, confirme les
inquiétudes que nous exprimons auprès
des pouvoirs publics depuis plusieurs
mois.

La mort d’un adolescent est toujours un
drame. Rien cependant ne saurait justifier
les actes de ce week-end.

Nous nous adressons aux parents, aux
enfants, aux jeunes pour leur dire que les
dégradations, les provocations, la violence
ne servent les intérêts de personne, ni
ceux de la famille en deuil, ni ceux d’une
population modeste qui voit ses voitures
brûlées, ses vitrines de magasins
détruites.

Désormais, il faut revenir au calme pour
préserver notre capacité à vivre ensemble
dans la dignité. Là, se trouve l’avenir
d’Aubervilliers.

Le maire
La municipalité