Des voûtes de l’église Notre-Dame des Vertus aux salles de l’Hôtel de Ville, les visiteurs des Journées du Patrimoine, le 20 et 21 septembre, ont pu se remémorer l’histoire récente et plus ancienne de la ville.

Dans le hall de l’Hôtel de Ville, l’exposition La grande guerre vue d’Aubervilliers sur leur a permis, grâce aux documents d’archives accompagnant les grands panneaux historiques, de se représenter le quotidien pendant la guerre de 14-18.

Photos, coupures de presse, courriers, délibérations, ont donné une idée du vécu à Aubervilliers à l’heure de la mobilisation, du logement de militaires dans la ville, de blessés à soigner...

Toujours pour se représenter ce vécu, à la médiathèque Saint John Perse, l’auteur Hervé Mestron a présenté au jeune public ses trois nouvelles réunies en un livre, Le Violoncelle Poilu, où il fait s’exprimer des hommes... et des objets.

Dans un autre registre de la mémoire, celui du passé maraîcher de la ville, une visite de la Ferme Mazier a permis de se rendre compte du travail de réhabilitation effectué.

Aux Labos, La Semeuse également a ouvert ses portes, pour partager sa démarche de jardinage participatif, d’échange de plantes et d’occupation de friches.

En présence de Pascal Beaudet, maire d’Aubervilliers, et de Naël Salman, maire de la ville palestinienne jumelée de Beit Jala, un dépôt a été effectué dans le Trésor poétique, au hangar des Souffleurs commandos poétiques.

Des paroles dans tous les langues ont été manuscrites à la craie blanche sur des ardoises, lues haut et fort et intégrées dans ce registre de la mémoire et de l’imagination.

Enfin on a dansé comme au bon vieux temps, au théâtre de l’association des Frères Poussières, où toutes les générations se sont mêlées pour une guinguette festive et conviviale.

NA
Le 23 septembre 2014
Photos : Michael Barriera