Une place du 17 octobre 1961
La date du 17 octobre appartient à notre histoire commune. Ce jour-là, des Algériennes et des Algériens qui manifestaient pacifiquement pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression.
La date du 17 octobre appartient à notre histoire commune. Ce jour-là, des Algériennes et des Algériens qui manifestaient pacifiquement pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression.
La date du 17 octobre appartient à notre histoire commune. Ce jour-là, des Algériennes et des Algériens qui manifestaient pacifiquement pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression.
Effacé de la mémoire officielle durant 50 ans, ce moment tragique de l’histoire contemporaine de la France doit être reconnu. A son échelle, la ville d’Aubervilliers y contribue en dédiant, par un vote unanime de son conseil municipal, une Place du 17 octobre 1961 à la mémoire des victimes.
L’inauguration de la place se fera le mardi 20 janvier 2015 à 16h30 à l’angle de la rue Emile Augier et du quai Adrien Agnès, à Aubervilliers
La reconnaissance officielle de la tragédie du 17 octobre 1961 par le Président de la République, François Hollande, en 2012, est un encouragement pour le travail de mémoire commun.
C’est un premier pas qui doit être suivi d’autres actes pour reconnaître la réalité d’un crime d’Etat en garantissant un libre accès aux archives, pour revenir à livre ouvert sur la guerre d’Algérie et le passé colonial de la France.
C’est le sens du combat de nombreuses associations comme le mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples (MRAP), la ligue des droits de l’homme (LDH), 93 au cœur de la République.
Leur travail nous encourage à ne pas baisser la garde, à être passeur.
La Municipalité
Le 13 janvier 2015