La CDEC dit oui au centre commercial de la Porte d’Aubervilliers
Le feu vert donné juste avant Noël marque une étape décisive pour le futur quartier. Le centre commercial doit être la première brique d’un gigantesque Lego sur
17 hectares.
Le feu vert donné juste avant Noël marque une étape décisive pour le futur quartier. Le centre commercial doit être la première brique d’un gigantesque Lego sur
17 hectares.
Le feu vert donné juste avant Noël marque une étape décisive pour le futur quartier. Le centre commercial doit être la première brique d’un gigantesque Lego sur
17 hectares.
C’est le 21 décembre que le dossier est passé devant la Commission départementale de l’équipement commercial (CDEC).
Un rendez-vous d’importance puisque l’avis de la CDEC allait déterminer si le centre commercial de la Porte d’Aubervilliers pourrait voir le jour dans un futur proche. Et c’est le oui qui l’a emporté.
Le projet a recueilli une majorité de suffrages. « Une très bonne nouvelle après des années d’effort », a immédiatement réagi
Pascal Beaudet.
Il faut dire que l’enjeu était de taille. Car, au-delà de l’avenir du seul centre commercial, c’est celui d’un nouveau quartier qui se jouait. Sa construction rendant possible, par les retombées économiques attendues, l’aménagement de tout un morceau de ville sur 17 hectares avec des logements, des immeubles de bureaux, des locaux d’activités et des espaces verts.
La décision de la CDEC est donc un joli cadeau de Noël fait à la Ville mais aussi à Plaine Commune qui soutenait le projet et aux EMGP (Etablissements et magasins généraux de Paris), les propriétaires du site.
Une ambiance qui rappellera celle du bassin de la Villette
Prévu le long de la darse (un grand bassin relié au canal), le centre commercial tel qu’il a été dimensionné abritera une vingtaine de moyennes surfaces spécialisées dans l’équipement de la maison, l’habillement,
le sport, la culture et les loisirs ainsi qu’un supermarché alimentaire de taille moyenne (4 100 m2).
Original dans sa forme, sa conception a été confiée à l’architecte de renommée internationale Antoine Grumbach, il le sera aussi dans son animation puisque sa façade accueil-lera des restaurants et des cafés dans une ambiance qui ne devrait pas être sans rappeler celle du bassin de la
Villette.
L’endroit hébergera aussi un musée
de la télé et une jardinerie. Parkings en sous-sol, ruelles commerçantes baignées par la lumière naturelle grâce à de grandes verrières plutôt que
galeries marchandes éclairées au
néon, matériaux nobles, normes HQE (haute qualité environnementale), le projet a été soigné jusqu’à dans ses finitions.
« Cela ne ressemblera en rien aux centres commerciaux dont on a l’habitude », assure-t-on du côté des promoteurs qui investiront 300 millions d’euros dans le site.
Avec, et ce n’est pas l’aspect le moins important du projet, des retombées en matière d’emploi pour les Albertivillariens.
Si recours il y a de la part d’opposants au projet (des associations de petits commerçants, notamment parisiens, y sont encore hostiles), ceux-ci devront être formulés avant
le 21 février.
A cette date, on saura
si l’horizon est définitivement déga-
gé ou s’il faudra encore attendre une décision du tribunal administratif.
Aujourd’hui, les promoteurs se disent prêts à démarrer les travaux début 2006 pour une ouverture du centre commercial en 2008.
Frédéric Medeiros