Aubervilliers pour Haïti
Aubervilliers pour Haïti… C’est le nom du collectif constitué dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre en Caraïbes. Ce 23 janvier, en l’Espace Fraternité, personnalités et artistes se sont relayés sur scène, répondant à l’appel d’un collectif constitué d’une vingtaine d’associations pour l’organisation d’un gala avec le soutien logistique de la municipalité.
Aubervilliers pour Haïti… C’est le nom du collectif constitué dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre en Caraïbes. Ce 23 janvier, en l’Espace Fraternité, personnalités et artistes se sont relayés sur scène, répondant à l’appel d’un collectif constitué d’une vingtaine d’associations pour l’organisation d’un gala avec le soutien logistique de la municipalité.
Aubervilliers pour Haïti… C’est le nom du collectif constitué dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre en Caraïbes. Ce 23 janvier, en l’Espace Fraternité, personnalités et artistes se sont relayés sur scène, répondant à l’appel d’un collectif constitué d’une vingtaine d’associations pour l’organisation d’un gala avec le soutien logistique de la municipalité.
Aubervilliers pour Haïti, c’était vraiment cela sous le chapiteau de la rue de la Gare ce samedi-là, avec notamment une présence très forte de la jeunesse, chaque association ayant battu le rappel pour cette initiative qui a récolté plus de 8 000 euros.
D’ailleurs, l’accueil de la soirée était assuré par nombre de jeunes bénévoles, à l’image de Biné qui est intervenue ici par le biais du Point information jeunesse (PIJ).
La jeune femme orientera le public vers l’urne destinée à recueillir des dons. [1]
Et l’on donnera, de façon directe ou indirecte, car le bénéfice de toute la restauration proposée sera indexé au pot collectif du gala.
Des jeunes mais pas seulement, car on est ainsi venu en famille pour entendre un peu musique, deux ou trois mots sur l’histoire de la première République noire.
Josette, qui travaille à Aubervilliers mais n’a pas hésité une seconde pour reprendre le périphérique depuis le 92 où elle réside : « Même si je ne reste pas longtemps, il était important de passer.
Je suis originaire des Antilles, Haïti c’est à côté. »
On croisait là, Tim Tim – jeune association de promotion de la culture haïtienne – dont l’initiative La soupe de la liberté, organisée le samedi précédent, avait pris un relief tout particulier : « On avait déjà eu du monde le 16 janvier dernier, et je suis très touché de voir les habitants répondre présent ce soir », confiait Jude Joseph, animateur de l’association.
H264 SOLIDARITE-HAITI from Albertivi on Vimeo.
Tous Haïtiens ? Certainement. « Les jeunes d’origine antillaise ou africaine se sentent très concernés.
Ce drame va nous permettre de travailler sur la mémoire, l’histoire de ce pays.
Ce soir, il est question de solidarité spontanée. Mais on ne va pas s’arrêter là : avec Tim Tim, les services des Sports, de la Jeunesse, des Relations internationales, nous allons faire en sorte qu’il y ait un chantier de solidarité en Haïti l’année prochaine », expliquait Omar Aït-Bouali, maire-adjoint à la Jeunesse et au Sport.
Et les plus de 8 000 euros récoltés ? « Cet argent, on n’a pas encore décidé à qui il va aller.
C’est pourquoi nous avons ouvert un compte Aubervilliers pour Haïti. On laisse s’accomplir l’aide d’urgence sur place : on se positionne pour l’après, pour la reconstruction qui va suivre », révélait Carlos Semedo, responsable de la Vie associative et des Relations internationales.
D’autres initiatives sont prévues : une vente de poteries réalisées par les jeunes de la maison de l’enfance Robespierre, des artistes plasticiens de la ville mettront aux enchères des d’œuvres d’art, en mairie…
Eric Guignet
Le 27 janvier 2010
[1] Faire un don
- Une urne est installée dans le hall de la mairie.
Le conseil municipal vient de voter une aide exceptionnelle de 4 500 euros. - Renseignements auprès de la Vie associative au 01.48.39.51.03.