Des locaux neufs pour les petits
Décidée en urgence lors de la rentrée quelque peu chaotique de septembre dernier, liée à l’explosion des effectifs des écoles maternelles, la création de deux classes supplémentaires, une à Marc Bloch et une à Doisneau, vient d’aboutir.
Décidée en urgence lors de la rentrée quelque peu chaotique de septembre dernier, liée à l’explosion des effectifs des écoles maternelles, la création de deux classes supplémentaires, une à Marc Bloch et une à Doisneau, vient d’aboutir.
Décidée en urgence lors de la rentrée quelque peu chaotique de septembre dernier, liée à l’explosion des effectifs des écoles maternelles, la création de deux classes supplémentaires, une à Marc Bloch et une à Doisneau, vient d’aboutir.
Enfin. Car malgré les solutions provisoires de type halte-garderie, l’attente a été longue pour les enfants concernés et leurs parents, d’autant que ces ouvertures prévues pour novembre ont
pris du retard du fait de la difficulté
à trouver des entreprises répondant
à l’appel d’offres. Dans chaque école, trois modules préfabriqués formant un seul bloc ont été installés.
A Marc Bloch, ils sont en place depuis un mois et accueillent deux classes auparavant logées dans le
bâtiment ancien ainsi qu’un réfectoire.
Tandis que la classe des 25 nouveaux arrivants (21 « petits » de trois ans du secteur et 4 qui étaient en attente sur Stendhal) a été installée dans une des deux salles libérées, l’autre devant devenir un dortoir.
C’est l’équipe éducative qui a préféré cette organisation et, visiblement, Sylvie Hareau et Delphine Borde,
les principales intéressées ne regrettent pas d’avoir emménagé dans ces
« préfa » tout neufs, dont la conception n’a plus rien à voir avec l’inconfort de ceux d’antan... « Ces locaux ont mis le temps pour arriver, mais
ils sont agréables, très lumineux », témoignent les deux enseignantes.
A Doisneau, la livraison a connu un retard supplémentaire lié à un conflit social au sein du site de production en Italie. Et à l’heure où ces lignes sont écrites, la rentrée dans les nouveaux locaux était prévue au retour des vacances. Ici aussi, il s’agissait d’accueillir les enfants de trois ans encore en attente, 9 au total.
Mais l’opération a aussi permis, après négociation avec l’inspection académique, de scolariser 16 enfants de moins de trois ans, afin de répondre à de réels besoins dans ce secteur.
Non pas ceux de parents recherchant un mode de garde, problème rencontré partout, mais ceux d’enfants qui ont des lacu-nes dans la socialisation ou l’apprentissage de la langue française, plutôt nombreux dans le quartier.
Un travail étroit avec les acteurs sociaux du quartier (assistantes sociales, PMI, bibliothèque...) a permis d’identifier les enfants à scolariser en priorité.
Alexis Gau