Prévention dans les quartiers
Fin mars, la municipalité et la préfecture ont signé un important partenariat qui financera des actions de prévention et d’accompagnement social à mener dans les quartiers les plus fragiles d’Aubervilliers.
Fin mars, la municipalité et la préfecture ont signé un important partenariat qui financera des actions de prévention et d’accompagnement social à mener dans les quartiers les plus fragiles d’Aubervilliers.
Fin mars, la municipalité et la préfecture ont signé un important partenariat qui financera des actions de prévention et d’accompagnement social à mener dans les quartiers les plus fragiles d’Aubervilliers.
Avec ce Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), les services de l’Etat se sont engagés à abonder à hauteur de 535 000 euros au travail mené par la Ville et des associations locales.
Le Cucs ? C’est un nouveau dispositif qui prend la suite des Contrats de ville et qui doit permettre d’agir en faveur des quartiers en difficulté.
En trente ans de Politique de la Ville, on en aura vu passer... Plan Banlieue, DSQ, LOV, GPV, GPU, etc., on s’épargnera la liste complète de tous ces dispositifs qui avaient surtout pour point commun...de manquer de moyens !
Suite aux événements de l’automne 2005, l’Etat, qui s’était beaucoup désengagé depuis 2002, a promis de mieux soutenir les actions de prévention, d’insertion et de lien social menées par les communes de banlieue et leurs tissus associatifs.
De cette volonté affichée est née le Contrat urbain de cohérence sociale...
Pour Aubervilliers, ce Cucs va se traduire par une contribution annuelle de 535 000 euros de la part des services de l’Etat.
Un crédit que se partageront des services municipaux et une trentaine d’associations locales engagés sur le terrain autour de cinq thèmes : l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie, l’accès à l’emploi et le développement économique, la réussite éducative, l’accès à la santé et la prévention des conduites à risque, la citoyenneté et la prévention de la délinquance.
Ramené aux besoins exprimés, cet apport reste relativement modeste puisqu’une part importante du financement de ces actions reste à la charge de la Ville.
Pour autant, il n’y avait pas de raison pour la municipalité se prive de cette contribution.
D’autant que ces 535 000 euros pourraient, au final, faire des petits.
D’une part, parce qu’en plus du Cucs à l’échelle locale, un Contrat communautaire est actuellement en négociation.
Ce Contrat-là porterait surtout sur l’insertion professionnel, domaine de compétence de Plaine Commune, et bénéficierait aux huit villes de l’agglomération ( dont Aubervilliers).
D’autre part, parce que s’agissant de la prévention de la délinquance, un effort particulier pourrait être fait par la préfecture.
Le Cucs recense une cinquantaine d’initiatives de terrain qui bénéficieront de son soutien. De la prévention de la délinquance proprement dite, à la précarité sociale, au décrochage scolaire, aux conditions d’habitat, à l’accès à l’emploi, à la santé, etc.
De la Régie de quartier à la Maladrerie à Epicéas qui réinventent du lien social, des formations de base proposées par le Greta Geforme 93 au soutien scolaire mis en place par AubervacancesLoisirs, du dépistage du cancer auprès des populations précaires mené par le service communal d’hygiène et de santé à l’accompagnement vers l’emploi fait par l’ASEA, etc.
Frédéric Medeiros
Le 2 avril 2007