Les 19 et 20 avril, la Foire des Savoir-Faire et de la Création a permis à des professionnels de l’art et du spectacle de partager leurs univers avec le grand public et des classes de lycéens, à la Villa Mais d’Ici.

Plasticiens, constructeurs de décors, créateurs de bijoux et de costumes, illustrateurs…
Les 19 et 20 avril, artistes et artisans de tous bords se sont dévoilés à la Villa Mais D’ici, lieu de résidence artistique et « friche culturelle de proximité », pour la quatrième édition de la Foire des Savoir-faire à Aubervilliers, organisée par la Ville et Plaine Commune.

L’idée ? Sur un même lieu, permettre aux visiteurs de rencontrer des professionnels du territoire, découvrir leurs ateliers, des spectacles en cours et les dessous de plusieurs métiers d’art.

Facteur indéfiniment poursuivi par un squelette de dinosaure

Le samedi était réservé à l’accueil du grand public, avec une douzaine de stands et des démonstrations.
Comme celle de Yoann Cotté, résident de la villa et constructeur d’automates, qui s’est installé un espace de travail au milieu de plusieurs des automates qu’il a fabriqué.
Parmi eux, une vorace plante carnivore gardant prisonnier un papillon, et un homme en uniforme poursuivi par un squelette de dinosaure qui n’en ferait bien qu’une bouchée.

Dans le cabinet mécanique d’Oriane Poncet, on pouvait également découvrir des automates utilisés lors de spectacles, des entresorts "dans la tradition foraine". Au visiteur de tourner la manivelle pour actionner la Main de Liszt, ou les Mâchoires de l’Armée rouge.

Ophélia Leclercq, créatrice de bijoux en laiton, cuivre et argent, a montré sa collection de pièces uniques de bisous à offrir – métal moulé à partir d’une bouche véritable-, ou de boucles d’oreilles en forme de bras d’enfants.
Ses bijoux, fabriqués à partir de techniques traditionnelles de traitement du métal, sont évocateurs de mondes imaginaires.

Récitations de poèmes impromptues et intimes

« Mademoiselle serveuse de poème », de la compagnie des Estropiés, a proposé aux visiteurs des récitations de poèmes impromptues et intimes, à l’abri derrière la large tulle de son ombrelle.

Deux spectacles pour enfants étaient également proposés : « Oh ! », de la compagnie Les anges Mi-Chus, et « Notre petit royaume », étape de travail du spectacle de la compagnie Les Petits Zefs.

Un atelier « Diorama Théâtre de papier » a été animé par l’association Auberfabrik

Le vendredi, trois classes des lycées Jean-Pierre Timbaud et le Corbusier ont assisté chacune à quatre ateliers de découverte des métiers, dédiées au maquillage, à l’écriture, au son, à la construction.

Naï Asmar
Photos : Michaël Barriera
Le 22 avril 2013