Une déclaration du maire : « A Aubervilliers, la gauche confirme une nouvelle fois sa position majoritaire avec plus de 55 % des suffrages. »

Les élections européennes sont de celles qui enregistrent les plus faibles participations.

Celles d’aujourd’hui ne font pas exception à la règle puisque au niveau national la participation électorale a été de 42,5 % et localement de 34,52 %.

Personne ne peut ce soir se réjouir de cette tendance qui touche d’après les premiers résultats connus tous les pays concernés par ces élections et qui montre à l’évidence le chemin qu’il reste à faire pour que les peuples eux-mêmes se saisissent de l’idée européenne. 55 % des électeurs européens ont boudé les urnes et bien souvent les enjeux nationaux ont pris le pas sur les enjeux européens.

Bien que les résultats définitifs ne soient pas encore connus, les estimations nous permettent de tirer les premiers enseignements de ce scrutin.

En France, le gouvernement Raffarin, troisième du nom, a été sanctionné une nouvelle fois puisque l’UMP ne recueille que 16,5 % des suffrages exprimés.

Les idées souverainistes enregistrent également un recul. Le Front national, avec 10 %, réalise un score moyen mais reste bien présent et menaçant pour la démocratie.

Le Parti socialiste bénéficie de la sanction infligée au gouvernement et du vote utile. Avec un score de 29,5 %, il arrive largement en tête de ce scrutin ce qui lui confère une lourde responsabilité pour la construction d’une alternative de gauche crédible ne laissant aucune formation de gauche sur le bord du chemin.

Malgré la nature du scrutin, le découpage électoral, les listes d’ouverture du Parti communiste français obtiennent plus de 5 % des suffrages et seront présentes au Parlement européen.

A Aubervilliers, la gauche confirme une nouvelle fois sa position majoritaire avec plus de 55 % des suffrages exprimés. A l’instar de ce que je disais précédemment, cela confère à la majorité de gauche de notre ville une grande responsabilité pour les trois années qui viennent, à la fois pour résister aux mauvais coups du gouvernement de droite mais aussi pour affronter les échéances de 2007.

C’est pour moi un défi que je veux relever avec toutes celles et tous ceux qui veulent battre la droite au pouvoir et maintenir dans l’union notre ville à gauche.

Ensemble, travaillons dans le respect et l’enrichissement de nos différences pour y parvenir.

Pascal Beaudet, le 13 juin 2004, 22 h