Visites de grandes expositions parisiennes
Le CAPA organise des visites de grandes expos parisiennes de janvier à avril 2005 en présence de conférenciers.
Le CAPA organise des visites de grandes expos parisiennes de janvier à avril 2005 en présence de conférenciers.
Le CAPA organise des visites de grandes expos parisiennes de janvier à avril 2005 en présence de conférenciers.
« Signes du corps »
Samedi 12 mars à 16 h 30 au Musée Dapper
Tatouage, scarification, piercing, implants, branding, donnent aujourd’hui le ton dans les sociétés occidentales. Ces pratiques fondées le plus souvent sur une volonté de transgression sont dissociées, en général, de toute ritualité sociale ou religieuse.
Depuis la nuit des temps, sur tous les continents, dans les sociétés dites « traditionnelles », les individus inscrivent à même leur chair des marques, éphémères ou indélébiles, qui affirment une identité, jalonnent une initiation, précisent une hiérarchie, accompagnent une thérapie. Le corps n’atteint sa véritable plénitude, sa dimension sociale, spirituelle, « civilisée », que par cette ornementation peinte, gravée, sertie, par ces interventions et ces transformations artificielles.
A travers les siècles, en Afrique, en Asie, en Océanie et dans les Amériques, une multitude d’objets, comptant des sculptures extrêmement raffinées, témoignent des techniques de transformations corporelles. Il reste beaucoup à apprendre sur les significations des tatouages, des scarifications et des peintures des peuples océaniens, ou sur les interventions étonnantes dans les civilisations précolombiennes, comme les déformations du crâne chez les Mayas par exemple.
L’exposition regroupe plus d’une centairne de pièces - masques et statues - venues d’Afrique, d’Asie et d’Océanie... Un voyage étrange d’une indéniable beauté dans un musée exceptionnel.
Musée Dapper 35, rue Paul Valéry 75116 Paris. M° Victor Hugo.
RV à 16 h 15 dans l’entrée du musée.
« Le Néo-Impressionnisme, de Seurat à Klee »
Samedi 16 avril à 15 h 30 au Musée d’Orsay
Soucieux de dégager des principes impressionnistes un art plus réfléchi, Seurat et Signac exposent dès 1886 les premiers essais de la méthode divisionniste, garante d’un plus grand éclat lumineux dans des compositions savamment ordonnées. L’exemple devait convaincre aussi bien Pissarro que la jeune génération, Van Gogh, Dubois-Pillet ou Charles Angrand.
Cette exposition, en suivant les ramifications du mouvement jusque dans l’expressionnisme allemand et le futurisme italien, marque aussi le centenaire du fauvisme, qui porta à incandescence le choc des tons purs et les saveurs de « la couleur en soi » (Matisse).
Les peintres néo-impressionnistes choisissent leurs sujets dans la vie moderne des usines et des travailleurs. Ils s’intéressent aux divertissements populaires : le café-concert, la fête foraine, le cirque, mais restent attachés au paysage, à la campagne, à la mer, au nu et au portrait.
Anarchistes pour la plupart, ils attribuent un rôle social à la peinture et reçoivent le soutien des écrivains symbolistes comme Verhaeren.
Ce mouvement important inaugure l’intérêt du tableau pour lui-même en dehors du sujet représenté.
Musée d’Orsay. RV sur le parvis du musée, rue de la Légion d’Honneur, devant la sortie de secours.
RV à 15 h. M° Solférino ou Palais-Royal (à 15 mn).
« Klimt papiers érotiques »
Dimanche 22 mai à11h au Musée Maillol
Klimt fut l’un des maîtres de l’Art Nouveau viennois, l’animateur et le directeur spirituel du « Jugendstil » . Eros et Thanatos étaient ses compagnons.
Il appliqua ses rêves à l’essence de l’univers et fit chatoyer avec désinvolture, à travers le réseau de ses décors irisés, ses rêveries de la mort et de la vie. Klimt sembla conscient de la lente et inéluctable décadence de la société dont il se sentit l’interprète : la société du vieil Empire austro-hongrois.
Il associa l’idée de l’art et du beau à celle de la décadence, de la survivance précaire de la forme à la substance. Son mélange de naturalisme, de classicisme et de symbolisme le conduira à imaginer des figures de femmes où se mêlent la sensualité, l’ornementation et une certaine tristesse.
Il joue avec le corps de la femme comme d’une arabesque, la modèle à l’infini ne cesse d’exalter en elle l’incarnation du désir, mais en lui conférant une poésie qui exclut toute brutalité. Ses dessins sont beaucoup moins connus que ses toiles.
Ils ne relèvent pas de l’esquisse ou de l’étude mais sont des œuvres d’art à part entière, occupant une place à part, forte et personnelle, dans l’art moderne.
Musée Maillol 61, rue de Grenelle Paris 7°. M° rue du Bac.
RV à 11 h dans l’entrée du Musée.
Inscriptions
Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin 93 Aubervilliers. Tél. : 01.48.34.41.66
Métro Fort d’Aubervilliers. Permanences d’inscriptions les mercredis et jeudis de 14 h 30 à 19 h 30.
Participation pour les quatre expositions
54 € (personnes vivant ou travaillant à Aubervilliers)
57 € (personnes extérieures à Aubervilliers)
Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.
sur le CAPA
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