26e festival Banlieues Bleues
Le festival de jazz en Seine-saint-Denis revient avec pour thématique la Nouvelle-Orléans du 6 mars au 10 avril 2009.
Le festival de jazz en Seine-saint-Denis revient avec pour thématique la Nouvelle-Orléans du 6 mars au 10 avril 2009.
Le festival de jazz en Seine-saint-Denis revient avec pour thématique la Nouvelle-Orléans du 6 mars au 10 avril 2009.
Elle ne manque pas de souffles, l’affiche de Banlieues Bleues, pour cette nouvelle édition :
Joshua Redman, The Soul Rebels, Archie Shepp et Oliver Lake, François Corneloup, le World Saxophone Quartet avec Kidd Jordan, Charles Lloyd, Michel Portal, Donald Harrison, Ingrid Laubrock, Roy Nathanson, Byron Wallen, Terence Blanchard... Cent tuyaux de cuivres en folie !
Ni de coffre :
Charmaine Neville, D’ de Kabal, Chuck Perkins, Meshell Ndegeocello, Khaled, Beñat Achiary, Blackkoldmadina, José James, Ljiljana Buttler, Wasis Diop, Rockin’ Dopsie Jr, Melissa Laveaux, Robyn Orlin et le Phuphuma Love Minus... Voix de miel ou de révolte ?
Tout le monde le sait, la « bonne » musique ébranle les murs de Jéricho, donne des fourmis dans les jambes, la force d’échapper à l’attraction terrestre.
Elle fait briller des fleurs dans la nuit, révélant d’inouïs mélanges de couleurs, de fruits rares, d’effluves clandestines : Noël Akchoté, Marc Ribot, Johnny La Marama, Fiesta Nocturna, Sol 12, Big Pop, CongopunQ, les Wild Magnolias...
Elle secoue la mémoire dans tous les sens, ressort Billie Holiday, Thelonious Monk, Eric Dolphy ou Stuff Smith du musée du Siècle du Jazz.
Et puis quelle présence, sur scène ! Le corps des musiciens, des musiciennes, est impossible à numériser, à télécharger.
Irremplaçable, mais pas intouchable, puisque par centaines, jeunes et moins jeunes se mêlent aux artistes invités et s’emmêlent pour composer, souffler, chanter, frapper, danser, travailler, improviser, parader, inventer de précieuses façons de vivre ensemble.
Et dans l’air de ces banlieues bleues, ici et là-bas, comme un parfum d’enfance... Non pas de paradis perdu, d’enfer disparu peut-être : avec un plateau artistique exceptionnel,
la Nouvelle-Orléans, terre promise du jazz, du rock, de la soul et du funk, est l’invitée spéciale du festival.
Sinistrée il y a trois ans, en pleine renaissance, aujourd’hui et maintenant !
Après le déluge, une énergie sauvage, une jeunesse retrouvée, désargentée mais indépendante,
forte de ses racines et d’une vitalité absolue.
C’est l’Amérique du commencement d’un nouveau monde, l’Afrique du lendemain des sacrifices, l’Europe et le Monde sans frontières, c’est notre « rêve américain ».