Le Monde en partage
4e édition des Saveurs Métisses d’Aubervilliers du 16 au 28 avril prochain : un festival qui fonde sa programmation sur les vacances engagées et les chantiers de solidarité initiés par l’Omja.
4e édition des Saveurs Métisses d’Aubervilliers du 16 au 28 avril prochain : un festival qui fonde sa programmation sur les vacances engagées et les chantiers de solidarité initiés par l’Omja.
4e édition des Saveurs Métisses d’Aubervilliers du 16 au 28 avril prochain : un festival qui fonde sa programmation sur les vacances engagées et les chantiers de solidarité initiés par l’Omja.
Globe-trotters et citoyens du Monde… le festival des Saveurs Métisses
entend susciter de telles vocations chez les jeunes Albertivillariens.
Ainsi, la douzaine de voyages organisés chaque année par l’Office municipal de la jeunesse (Omja) ne constitue pas une fin en soi : « C’est bien de s’engager dans des échanges culturels, des projets de solidarité à l’international… c’est encore mieux de communiquer aux autres
cette envie de partager, de partir à l’étranger », surligne Diaby Doucouré, directeur de la structure.
De sorte que toute la série de rendez-vous concoctés sur les deux dernières semaines d’avril se présente comme une étape importante
dans la préparation des jeunes appelés à voyager la saison prochaine : un avant-goût et, pour continuer dans la métaphore culinaire, une assiette métissée des saveurs du Monde à partager sans compter.
Et le menu est copieux… Ciné-rencontres pour des projections de films nous promenant depuis le Maroc, la Chine, le Vietnam, ou encore l’Afrique : ainsi de ces courts-métrages de fiction réalisés par de jeunes amateurs Kliptown (Afrique du Sud) et visibles à l’Opéra Bleu le 19 avril.
Saveurs Métisses s’applique également à sortir de ses murs pour titiller son public, c’est-à-dire à lui faire visiter L’invention du Sauvage, incontournable exposition au Musée du Quai Branly, qui revient sur
l’exhibition en Occident – tels des monstres de foire – d’hommes venus d’ailleurs.
Toujours sur la capitale, cap vers le Musée du Jeu de Paume qui fait la part belle à Ai Weiwei, architecte, sculpteur, photographe et artiste polymorphe : intelligente façon de saisir développement et contradictions
qui interagissent en Chine.
Puisqu’il n’y a jamais de bon repas sans musique, le festival programme un concert de Lélé Demba Diarra.
L’homme est malien, griot, et s’est lancé dans l’art depuis l’adolescence.
Grand bien lui fit, ce qu’on peut aisément vérifier sur la toile où de nombreuses vidéos attestent d’un grand talent.
De la musique à la danse, il n’y a qu’un pas ? Oui, deux en fait : le premier est un battle hip hop – Battle de danse Last Twenty que ça
s’appelle – et met en compète des équipes d’amateurs venus de tout l’Hexagone et de l’étranger of course !
Puisque c’est DJ Samuel
qui travaille le son, ça devrait le faire.
Le deuxième step est un… battle. Théoriquement programmé le 29 avril il est donc un peu off – il se pare du titre Cercle underground et devrait réunir 800 danseurs pros cette fois : l’Omja nous lâche que se produiront
là les meilleurs du Monde ! Où donc ?
A l’Espace Fraternité dès 14 heures.
Eric Guignet
Le 5 avril 2012