65 ans de passion font du CM Aubervilliers handball un doyen du sport local que celui-ci
célèbrera comme il se doit les 1er et 2 mars au gymnase Guy Môquet.

Six maires, une succession d’adjoints
au Sport et autant de directeurs, voici
largement de quoi composer une
équipe de handball, banc de touche compris.
C’est que, depuis 1948, le club de
handball en a vu défiler des édiles dans les
gradins.
Qu’il fût une section du CMA omnisports
à sa création en 1948 ou devenu
CM Aubervilliers handball il y a deux saisons,
la saga du club se confond avec l’histoire
de la commune dont il porte les couleurs
depuis 65 ans.

Mais que connaissent vraiment les jeunes sur le passé de leur club, toujours droit dans
ses baskets en 2013 là où d’autres ont disparu
du paysage sportif ?
Les 1er et 2 mars 2013, chacun aura loisir
d’en apprendre plus lors des festivités qui
marqueront son anniversaire.
Exposition
photo, banquet, matchs de gala, retrouvailles
avec les anciens, deux journées sans
temps mort.
« Avec cet événement, nous
souhaitons tisser le lien entre les générations
et faire comprendre, notamment aux
plus jeunes, qu’ils sont les héritiers d’une
longue lignée de pratiquants qui les ont
précédés et ont permis au club de traverser
le temps », explique Omar Brahimi, le
président.
Le dirigeant a 47 ans, dont plus
de trente passés sur les parquets de Guy Môquet.
Veaux gras, jours sans pain, euphories
et coups de grisou, accessions en
fanfare, descentes en vrille ou maintiens
aux forceps, il a tout connu et jamais regretté
son implication dans le club.

Des matchs avec les anciens

Et avec lui, combien d’autres depuis la
mandature du président Froget, pionnier
parmi les pionniers ?
Armand Noiret,
Gérard Dumont, André Magne, Allison
Pineau, Gilles Oreste, les époux Jouachin,
Henry, Tony De La Riva, monsieur Castellain...
la machine à égrener les identités
est intarissable.

Entraîneurs, joueurs(es), dirigeants(e),
certains ont disparu des écrans radars
du club tandis que d’autres continuent
d’y tracer leur sillon, sur le terrain ou
dans les coulisses comme Djamel Maachi,
Ahmed Lakbi, Viviane Noël.
Beaucoup
ont promis d’être là. « Nous avons
battu le rappel des anciens et ça répond
bien », se réjouit le président.
Pour Viviane Noël ce n’est pas la peine.
42 années à Auber et un siège au comité
directeur, la trésorière a conservé la flamme
d’une junior.
« Ce club a une âme
et j’aime sa politique qui consiste à s’appuyer
d’abord sur des joueurs du cru »,
confie-t-elle.
Une politique qui lui a plutôt bien réussi.
Ces dernières décennies, les équipes fanions, filles et garçons n’ont jamais décroché
du championnat de France de Nationale,
hissant de facto Aubervilliers parmi
les citadelles du hand en région parisienne.

Cette saison, les féminines jouent le haut
de tableau en N3 et les garçons y visent le
maintien.
Derrière eux, il y a près de 300 licenciés qui
poussent, la Ville et le Conseil général qui
suivent, mais pas assez de sponsors.
Les générations de pratiquants se succèdent,
toujours alimentées par la manne du
scolaire.
L’Association sportive du lycée
Henry Wallon, la classe hand du collège
Jean Moulin, les écoles primaires lors d’interventions
sont de gros pourvoyeurs de
talents.
L’avenir est un chantier perpétuel.

Frédéric Lombard
Le 7 février 2013

HAND EN FÊTE

Vendredi 1er mars
 8 h 50 à 16 h : tournoi scolaire
 18 h : match - 14 ans garçons
 19 h à 22 h 30 : matchs des anciens
filles/garçons
 22 h : soirée retrouvailles

Samedi 2 mars
 9 h 30 à 12 h : tournoi de mini-hand
 13 h 30 : match -12 ans filles et garçons
 15 h : match parents/enfants
 17 h : match seniors garçons
 18 h 30 : buffet, exposition photo
et projection vidéo

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