La 4e édition du Festival de Courts-métrages a lieu le vendredi 16 octobre à l’Espace Fraternité à partir de 19 h.

On accroche sec pour faire valoir la
4e édition de Génération Court, le
festival de courts-métrages initié
depuis 2006 par l’Office municipal de la
jeunesse (Omja).
Ce sont ainsi des centaines
de jeunes qui ont eu le bonheur de
se lancer dans l’écriture filmique et la réalisation,
caméra au poing.
Alors oui, Génération
Court se fera – le 16 octobre à
l’Espace Fraternité à partir de 19 heures –
mère de tous les films, de toutes les inspirations
et jeunes créativités albertivillariennes
(de 16 à 19 ans), réalisées ici ou
là-bas.

Le souci du scénar

Ici, sept fictions vont se retrouver en lice
et briguer le Prix Eicar [1], une récompense
qui se traduit par un cursus de trois ans
dans la prestigieuse école de réalisation
située Porte d’Aubervilliers.
Qu’est-ce
qu’ils nous disent ces courts-métrages ?
« Le festival arrive
à maturité. Alors,
sans tout révéler, on
peut dire qu’il y a
cette saison de l’originalité
et de la
qualité.
Non seulement
sur les thèmes
traités.
On parle du
plaisir, des relations
entre les communautés, on fera un saut
dans les années 60 (avec la guerre d’Algérie
en arrière-plan), dans le futur avec
une vision du hip hop en 2012 ! Des
thèmes originaux et mieux travaillés
aussi : les compétiteurs ont pu intégrer
durant plusieurs semaines la classe de
1re année à l’Eicar et suivre le cours d’écriture
de scénario », explique Diaby Doucouré,
responsable de Génération Court.

Ici ça promet, mais là-bas Diaby ? L’édition
2009 du festival crée effectivement le
Prix Stéphane Hessel du meilleur courtmétrage
réalisé à l’International : « Lors des
séjours de l’Omja à l’étranger, on fait découvrir
à nos hôtes les films de Génération
Court.
Au-delà, on met en place des
ateliers d’écriture communs à nos jeunes
et à ceux des pays partenaires [Mali,
Sénégal, Brésil et Algérie] pour aboutir
au tournage d’une fiction. »
Stéphane
Hessel, ambassadeur et citoyen d’honneur
d’Aubervilliers, devrait d’ailleurs être présent pour remettre cette belle distinction
à la meilleure des quatre réalisations
internationales.

Pour l’attribution du Prix Eicar, le festival
– toujours parrainé par Luc Besson – a
fait appel à un jury de proximité : la Seine-
Saint-Denis est sa mère à Djamel Bensalah
(réalisateur de Neuilly sa mère) cependant
qu’Isabelle Giordano, bienvenue
de Paris, figurera parmi tant d’autres têtes
d’affiche examinatrices.

En outre, le festival ne se la joue pas perso
et s’ouvre de façon inédite vers d’autres
horizons en confrontant, après-coup, les
deux prix d’Auber à des productions réalisées
par des jeunes gens de toute la
France : « On crée l’émulation au niveau
local, et après il y a une étape supplémentaire,
au niveau national.
Ça va encore
relever le niveau », s’enthousiasmet-
on à Génération Court.
Ce sera au
théâtre du Gymnase à Paris, lundi 9 novembre
à 20 heures. Entrée libre…

Eric Guignet
Le 13 octobre 2009

FESTIVAL GÉNÉRATION COURT
Vendredi 16 octobre, 19 heures
Projections et remise des récompenses
Espace Fraternité
10-12 rue de la Gare.
Contact : Omja, 01.48.33.87.80

Voir la vidéo de présentation de la 4e édition du festival international Génération Court