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Programme du Théâtre de la Commune

Le théâtre de la Commune présente sa programmation d’avril à juin 2011.

Le théâtre de la Commune présente sa programmation d’avril à juin 2011.

Au programme :

Zoom

de Gilles Granouillet
mise en scène François Rancillac
avec Linda Chaïb

Une salle de classe, un soir de réunion de parents d’élèves. Soudain, dans l’attente sage du professeur en retard, une mère brise le silence.
Elle dit tout dans un torrent de mots : sa vie de galère, de fille-mère à mère courage, entre dérive et espoir.
À quoi rêve-t-elle, notre alouette, face à la spirale qui semble condamner son fils, Burt, à l’échec ?
De grand écran, de carton-pâte : Burt sera une star de ciné. On les imagine de casting en raté. On rit jaune de notre société, règne de l’indifférence, qui à longueur de télévision fait des promesses de pacotille, de réussite facile, pour mieux endormir ceux laissés à la marge. Ici pas de procès, mais des questions.
Pas de théâtre documentaire, mais une comédienne lumineuse, Linda Chaïb.
D’emblée, portée par un texte envolé, elle nous entraîne dans la fiction... celle-là même qui parfois égare.

Spectacle Jeune public à partir de 13 ans

lundi 28 mars > vendredi 8 avril
dans les établissements scolaires
renseignements auprès de Jean-Baptiste Moreno 01 48 33 85 66 /
jb.moreno@theatredelacommune.com
durée 55’
© Jean-Marc Lobbé
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zoom

La Chute de la maison Usher


texte Edgar Allan Poe
adaptation et mise en scène Sylvain Maurice
librement inspirée de la traduction Charles Baudelaire
textes des chansons Laure Bonnet
avec Jeanne Added chant, Jean-Baptiste Verquin jeu, Philippe Rodriguez-Jorda jeu et manipulation d’objets, Nathalie Darche piano, Alban Darche saxophone et Alexis Therain guitare

Roderick Usher vit avec sa sœur Madeline dans la maison familiale ; un amour impossible semble les unir, pour leur malheur.
Le narrateur, invité à passer quelques jours en leur compagnie, nous embarque pour ce monde de mystères…

Avec cette nouvelle, Edgar Allan Poe excelle dans l’art de tout habiller d’une « inquiétante étrangeté ».
Il y a cette vieille demeure labyrinthique, comme douée de vie, où se traîne la mélancolie d’un frère et d’une sœur, et que la maladie envahit.
La réalité vire au rêve teinté rouge cauchemar, du moins telle que les personnages la ressentent.
De leurs visions naît l’envoûtement et l’on y succombe. Les personnages cherchent refuge dans la pratique de l’art, mais l’imaginaire les affole autant qu’il les sauve.
Sylvain Maurice a trouvé matière riche pour un spectacle à la confluence de plusieurs arts, qui lui est apparu « comme un tableau musical, fait de couleurs, de sensations et d’impressions ».
Un théâtre en émoi sur la corde sensible des terreurs enfantines que nous avons tant aimées.

mardi 5 > vendredi 8 avril

grande salle
mardi et jeudi à 19h30, mercredi et vendredi à 20h30
séance collégiens et lycéens jeudi 7 avril à 14h
durée environ 1h15
plein tarif 24€ tarifs réduits 18€ / 16€ / 12€ / 11€ adhésions 8€ / 6€
© Élisabeth Carecchio
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usher

La précaution inutile ou Le Barbier de Séville

de Beaumarchais
mise en scène Laurent Hatat
avec Azeddine Benamara, Mounya Boudiaf, Olivier Brabant, Daniel Delabesse, Denis Eyriey, Julien Gosselin, Laurent Hatat et Victoria Quesnel

« Un vieillard amoureux prétend épouser demain sa pupille ; un jeune amant plus adroit le prévient, et ce jour même, en fait sa femme à la barbe et dans la maison du tuteur.
Voilà le fond dont on eût pu faire, avec un égal succès, une tragédie, une comédie, un drame, un opéra…
 » ainsi parle Beaumarchais.
Laurent Hatat le prend au mot : il fait de cette mécanique de théâtre implacable une comédie grinçante.
Transporté dans les années 60, ce Barbier passe à merveille l’épreuve du temps : l’enfermement de Rosine par son tuteur Bartholo se révèle une précaution inutile, mais son rêve amoureux restera finalement assujetti à la bonne foi du jeune Comte.
Le pouvoir est bien le maître du jeu.
Dans la continuité de Nathan le sage, Laurent Hatat réussit avec brio le pari de mettre nos sociétés contemporaines à l’épreuve des Lumières.
Une machine comique irrésistible aujourd’hui comme hier, sur la difficulté de s’affranchir de sa condition.

mardi 10 > vendredi 13 mai

grande salle
mardi et jeudi à 19h30, mercredi et vendredi à 20h30
séance collégiens et lycéens jeudi 12 mai à 14h
durée 1h40
plein tarif 24€ tarifs réduits 18€ / 16€ / 12€ / 11€ adhésions 8€ / 6€
© Éric Legrand
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Precaution-photoEric-Legrand

Les Orphelines

de Marion Aubert
mise en scène Johanny Bert
avec Aurélie Edeline, Cédric Michel et Thomas Gornet

Il y a des pays, lorsqu’une petite fille vient au monde, on la tue. C’est vrai.
De son écriture diablement ludique, Marion Aubert tire cette réalité délicate vers les contrées de l’imaginaire.
Il était une fois, Monsieur, venu enquêter sur ces disparitions.
Pendant 30 jours et 30 nuits, il partage le quotidien d’une bande de fillettes/marionnettes dirigée par Violaine, petite mais au caractère bien trempé.
Ces orphelines, à la vie pas toujours gaie, mais pas triste non plus, vivent dans un monde à part, castelet tout à leurs dimensions, petit bijou visuel.
On y fait de drôles de rencontres, comme cette Diablonne et son Diablon, ou encore ce petit roi au zizi d’or.
Un conte moderne pareil aux fables d’antan, Barbe Bleue et autres histoires, dont les enfants de 7 à 77 ans raffolent car elles questionnent mieux que personne la réalité, avec distance et humour : fille / garçon, quelle différence ?

Spectacle Jeune public à partir de 7 ans

mercredi 18 > samedi 21 mai
petite salle
séances tout public mercredi 18 mai à 14h et samedi 21 mai à 15h et 19h
durée 1h
12€ adultes / 5€ enfants – de 12 ans et scolaires
© Stéphane Janou
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StephaneJanou-orphelines

« B + B »

Fragments Woyzeck de Georg Büchner
et Grand’peur et misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht
un spectacle de fin d’études du groupe 39 de l’École du Théâtre National de Strasbourg
conçu et animé par Bernard Chartreux et Jean-Pierre Vincent

Deux soirées de misères allemandes qui se font écho : 1836, l’invention foudroyante du théâtre moderne par Büchner, l’histoire d’un crime éclatée en fragments ; 1938, de nouveaux fragments de Brecht, courts-métrages pour informer le monde entier du quotidien de la terreur dans son pays.

jeudi 23 > mercredi 29 juin

petite salle
lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi à 20h
entrée gratuite, réservations indispensables au 01 48 33 16 16
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