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Tu seras un homme mon fils

Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco adaptent La Promesse de l’aube de Romain Gary du vendredi 4 au dimanche 27 novembre au Théâtre de la Commune.
Un roman, une oeuvre d’inspiration autobiographique qui conte comment Romain Kacew
devint un « Mensch », et auteur de chefs-d’oeuvre par surcroît…

Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco adaptent La Promesse de l’aube de Romain Gary du vendredi 4 au dimanche 27 novembre au Théâtre de la Commune.
Un roman, une oeuvre d’inspiration autobiographique qui conte comment Romain Kacew
devint un « Mensch », et auteur de chefs-d’oeuvre par surcroît…

Il y a comme une
correspondance
entre ces deuxlà
 : « Romain Gary,
c’est comme un frère
d’arme.
En lui je
retrouve tout ce que
j’aime, un esprit
libre, un conteur qui
aime plus que tout
“l’être humain” audelà
de ses aspects
les plus vils.
Un écrivain
qui mythifie
le réel pour le rendre
supportable et
essaie sans cesse de
se hisser à “hauteur
d’homme”.
Sa Promesse de l’aube fait
partie de ces livres qui vous font du bien
parce qu’il vous fait passer sans cesse
du rire aux larmes et qu’il vous redonne
confiance dans la vie », écrit Bruno
Abraham-Kremer
.

Confiance dans la vie… c’est la mission
que s’est assignée Nina Borisovskaia, la
mère de Roman Kacew qui deviendra plus
tard le Romain Gary que l’on sait : écrivain,
diplomate et Prix Goncourt par deux fois.
Voilà l’itinéraire, la gestation – tu seras
un homme mon fils, et plutôt un grand –
que retrace La Promesse de l’aube.
Le petit
Romain fit bon chemin donc, entre Russie,
Pologne et Riviera.
Nina acceptant en cette
France de carte postale les métiers les plus
humbles pour la survie de son couple –
mère-fils – apatride et métèque, elle insufflera
à son garçon l’amour de l’amère
patrie : en écho, Bruno Abraham-Kremer
rapporte qu’il a lui-même été élevé avec
« cet amour littéraire et idéaliste de ce
beau pays qui nous avait accueillis, même
s’il avait failli nous perdre en 1942…
 »

Ah l’amour, mot clé, passe-partout et
moteur pour Kacew-Gary écrivant que :
« L’amour, l’adoration de ma mère pour
la France, a toujours été pour moi une
source considérable d’étonnement.
Dans
toute mon existence, je n’ai entendu que
deux êtres parler de la France avec le même
accent : ma mère et le Général de Gaulle.
Ils étaient forts dissemblables, physiquement
et autrement.
Mais lorsque j’entendis
l’Appel du 18 Juin, c’est autant à la
voix de la vieille dame qui vendait des chapeaux
à Wilno, qu’à celle du Général que
je répondis sans hésiter.
 » (Extrait de La
Promesse de l’aube).

L’adresse de Nina et Romain à Nice, avenue
Shakespeare, fournit la transition pour
annoncer la suite de la programmation du
Théâtre de la Commune… petite salle et
sombre histoire que celle mise en scène
dans Banquet Shakespeare, adaptée des
tragédies du grand William et d’après Shakespeare
notre contemporain de Jan Kott.

Oui, la conquête du pouvoir, l’accession au
trône, est émaillée de crimes, mensonges et
trahisons… Tiens, une réflexion de Swift –
Jonathan Swift (1667-1745) – nous revient :
« L’ambition souvent fait accepter les
postures les plus basses : c’est ainsi qu’on
grimpe dans la même posture que l’on
rampe.
 »

Eric Guignet
Le 2 novembre 2011

LA PROMESSE DE L’AUBE
de Romain Gary

Du vendredi 4 au dimanche 27 novembre

BANQUET SHAKESPEARE
d’après Shakespeare notre contemporain de Jan Kott

Du 25 novembre au 18 décembre


Théâtre de la Commune
2 rue Edouard Poisson.
Réservation : 01.48.33.16.16

 

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